Balisage

La Flèche n°34

3 oct. 1999

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3 oct. 1999

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La Flèche n°34

3 oct. 1999

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3 oct. 1999

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3 oct. 1999

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La relance du bois de rose en Guyane et le surplace du gouvernement français

28 sept. 1999

L’huile de bois de rose ou pau rosa (Aniba duckei, Aniba rosaedora) est utilisée en parfumerie et en aromathérapie. 1 tonne de bois distillé produit entre 7 et 12 litres d’huile. Suite à la campagne de Robin des Bois sur l’extinction du bois de rose dans le bassin amazonien, Chanel, l’ONF (Office National des Forêts) et le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) finalisent un accord sur des essais de sylviculture, à partir de graines collectées et sélectionnées en Guyane française. La plantation, sur une parcelle de 25 hectares près de Kourou, devrait être visible à partir de 2001 et productive en 2015. Si tout se déroule comme souhaité, la plantation devrait assurer la consommation de Chanel pendant une centaine d’années. La Guyane française a été le point de départ de l’extraction de l’huile de bois de rose et de son emploi dans la parfumerie mondiale. Amorcés en 1890 sur le littoral de la Guyane, la prospection et l’abattage des bois de rose se sont développés très rapidement et sans contrôle.

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Les farines couvent, le ministère de l’environnement dort*

31 août 1999

Les feux qui se déclenchent dans les stockages de farines animales issues d’animaux malades (brucellose, furonculose, tuberculose…) et retirées du marché en juin 1996 témoignent de jour en jour du peu de sérieux avec lequel les administrations et notamment celles de l’environnement abordent le sujet.

Elles se montrent en effet incapables d’organiser la résorption du stock et sa répartition au sein de la filière d’élimination des déchets. Elles se montrent aussi impuissantes à assurer le confinement et l’isolement de ces matériaux à risque ainsi que l’information des riverains et des intervenants. A l’origine, il était entendu que ces farines seraient détruites au plus tard en juin 1997.
Hélas, les incendies de Plouisy et de Cléguer près de Lorient, montrent que le délai n’a pas été respecté. Pire, les entrepôts réquisitionnés par l’Etat ne sont pas dotés d’une surveillance humaine constante ou de détecteur thermique. Ils sont envahis par les insectes et les pigeons. Les risques bien connus d’auto-combustion de ces farines à fort pouvoir calorifique ne sont nullement pris en compte ni à l’intérieur, ni à l’extérieur; au point que des fosses ont dû être construites à la hâte autour de l’entrepôt de Plouisy afin de collecter les éventuelles eaux d’extinction; au point qu’un des hangars de répartition des farines de Plouisy se situe au bord d’une rivière. Il est aujourd’hui victime à son tour d’un incendie.

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Le mauvais film

28 juil. 1999

L’ouverture du complexe cinématographique multisalles et de restauration rapide dans la zone commerciale de la Lézarde sur les communes d’Harfleur et de Montivilliers doit s’accompagner d’une mise en garde du public :

– En aucun cas, les enfants ou les usagers du complexe ne doivent s’aventurer sur les terrils de mâchefers représentant quelques milliers de tonnes à l’est du site. Les mâchefers recouverts de terre végétale engazonnée sont des déchets dangereux qui relarguent au fil du temps de l’arsenic, des sulfates et des dioxines dans la rivière la Lézarde où la baignade est désormais interdite suite à un arrêté préfectoral de la ville d’Harfleur.

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Les déchets nucléaires : problème de société ou question technique ?

22 juin 1999

Colloque de la Société Française d’Energie Nucléaire

Point de vue de l’Association Robin des Bois
Comme tous les déchets, les déchets nucléaires constituent un problème psychologique et technique pour les sociétés contemporaines. Elles ne comprennent pas que les déchets forment les sous-produits fatals des activités humaines et sont directement proportionnels en quantité et en toxicité au volume et à la composition des produits consommés. La réponse collective à ce malaise peut en première approche se résumer en 4 orientations.

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