Pollutions marines

Les tourteaux pincés par les PCB

20 juil. 2011

Le port de Rouen veut ouvrir un nouveau site d’immersion de boues de dragage dans la baie de Seine. L’enquête publique a été close hier. Cette « expérience » à 2 millions de m3 se pare de tralalas scientifiques comme le suivi de la bioaccumulation des éléments toxiques contenus dans les vases grâce à l’implantation de 7 cages à moules mouillées de 2 à 10 km du site d’immersion. Cette expérimentation animale menée par Ifremer est totalement inutile au regard du désastre écologique qui frappe à coup de métaux lourds et de PCB, perturbateurs endocriniens, l’ensemble de la baie de Seine de l’Est à l’Ouest et de haut en bas.

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Pour une nouvelle enquête publique sur le dragage et l’immersion des boues de la BSM

4 janv. 2011

Objet : dragage de la Base Sous-Marine de Lorient

Les analyses mises à disposition dans le cadre de l’enquête publique en cours portant sur le dragage et l’immersion des boues de la base sous-marine de Lorient manquent de profondeur. Robin des Bois accueille donc favorablement la nouvelle campagne de prélèvements qui sera réalisée demain à la demande de Cap l’Orient Agglomération. Il doit dès aujourd’hui être souligné que, selon les analyses immédiatement disponibles, l’immersion des boues engendrerait un flux de 5.500 tonnes d’aluminium, 14,6 tonnes de zinc, 5 tonnes de chrome, 2,9 tonnes de plomb, 2 tonnes de nickel, 1,3 tonnes d’arsenic et plusieurs dizaines de kilos de mercure et de cadmium. Tous ces métaux ont des effets environnementaux et sanitaires néfastes. Basé sur l’observation de quelques moules et huîtres cobaye mises en cage, le suivi des zones d’immersion dans les coureaux de Groix ne prend pas en compte la contamination des poissons et les effets négatifs sur les œufs et les larves. Dans le dossier actuel de l’enquête publique, d’autres lacunes sont observées comme l’absence de prise en compte de l’azote et du phosphore contenus dans les boues sur le développement des planctons toxiques et des algues vertes.

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Les Aires Marines Protégées au péril des boues de dragage

15 nov. 2010

Colloques, soliloques, parlottes et tours de tables, les Aires Marines Protégées ne sont jusqu’ici que de vastes espaces où chacun entend protéger ce qu’il a de plus cher, c’est-à-dire ses propres intérêts même s’ils sont glauques comme les boues de dragage. La voie est encore longue pour amener à la raison les minorités agissantes qui sont souvent les plus polluantes.

La Rochelle en ce sens est édifiante. Dans le cadre de l’extension et de l’approfondissement du port de plaisance des Minimes -trimarans, catamarans et monocoques de compétition obligent-, 1 million de m3 de boues radioactives et chargées d’autres polluants doivent être extraites du chenal d’accès au vieux port en octobre 2011 et dispersées en mer dans le site Natura 2000 dit du Pertuis Charentais. Cet ensemble de 456.000 ha est décrit comme un des écosystèmes marins les plus productifs dans les eaux sous responsabilité française. Plusieurs espèces menacées, l’esturgeon, l’alose, le marsouin y sont présentes. En même temps, c’est une importante ressource économique pour les pêcheurs professionnels qui, grâce à des techniques diversifiées, alimentent les criées et le marché régional. Les bassins ostréicoles de l’île de Ré et de Marennes-Oléron s’inscrivent dans le Pertuis Charentais.

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Les baleines noires

23 juin 2010

Communiqué n°3
Commission Baleinière Internationale
21-25 juin 2010 Agadir – Maroc

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Le précédent Ixtoc 1

17 mai 2010

Note d’information n° 1
Marée noire dans le golfe du Mexique

A partir du 3 juin 1979, le golfe du Mexique subit un désastre écologique et économique dû à l’explosion d’une plate-forme d’exploration du gisement de pétrole IXTOC 1 dans la baie de Campeche. La SEDCO 135, une plate-forme semi-submersible travaille pour le compte de Petroleos Mexicanos (PEMEX). Le plancher de la mer est à moins 52 mètres. Le jour du sinistre, le forage atteint moins 3.657 mètres de profondeur sous les sédiments marins. Une anomalie dans l’injection des boues de forage qui maintiennent le pétrole dans sa cavité géologique sous-marine a provoqué l’éruption du brut au fond de la mer. Le dispositif de fermeture de la tête du puits (BlowOut Preventer, BOP) n’a pas fonctionné. Les vapeurs explosives ont enflammé la plate-forme qui a coulé, recouvert la tête du puits et répandu 3.000 mètres de tuyaux et une nappe de déchets au fond de la mer. La fuite initiale est estimée à 30.000 barils soit 4.770 tonnes par jour. Une intervention de plongeurs sous-marins et de robots pilotés par Red Adair et d’autres experts réussit à enclencher le BOP. Mais la pression est telle que le pétrole arrache les soupapes de sécurité et l’ensemble du dispositif de fermeture.

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Procès en appel de l’Erika

30 mars 2010

L’arrêt de la Cour d’Appel de Paris libère de toute responsabilité civile la société Total et lui évite de participer au règlement des dommages. Seule sa responsabilité pénale est confirmée et donc l’amende de 375.000 euros décidée en première instance est maintenue. Total devra au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale contribuer à hauteur de 1,8 millions d’euros aux frais de justice des parties civiles.

Le jugement étend la reconnaissance du préjudice écologique à des collectivités territoriales touchées par les pollutions.

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Les épaves déchargent

4 déc. 2009

Une épave est une somme de déchets toxiques. De plus en plus de précautions sont exigées pour la démolition des navires. L’inventaire des matériaux dangereux qui devraient en tous lieux faire l’objet d’un traitement préalable est impressionnant : déchets d’équipements électriques et électroniques, peintures biocides, extincteurs, PCB et amiante sous formes multiples, sources radioactives, fluides toxiques, lubrifiants et hydrocarbures de propulsion.

Une épave est généralement un navire en ordre de marche qui à la suite d’un aléa – guerre, collision, avarie, météo – s’est retrouvé en quelques minutes ou en quelques heures sur les fonds marins. La dépollution préalable n’est pas le propre des épaves. En plus des déchets opérationnels, ces décharges sous-marines stockent et au fil du temps déstockent sur les sédiments et dans l’environnement marin les cargaisons et résidus de cargaison ou de munitions.

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Les épaves déchargent

4 déc. 2009

Une épave est une somme de déchets toxiques. De plus en plus de précautions sont exigées pour la démolition des navires. L’inventaire des matériaux dangereux qui devraient en tous lieux faire l’objet d’un traitement préalable est impressionnant : déchets d’équipements électriques et électroniques, peintures biocides, extincteurs, PCB et amiante sous formes multiples, sources radioactives, fluides toxiques, lubrifiants et hydrocarbures de propulsion.

Une épave est généralement un navire en ordre de marche qui à la suite d’un aléa – guerre, collision, avarie, météo – s’est retrouvé en quelques minutes ou en quelques heures sur les fonds marins. La dépollution préalable n’est pas le propre des épaves. En plus des déchets opérationnels, ces décharges sous-marines stockent et au fil du temps déstockent sur les sédiments et dans l’environnement marin les cargaisons et résidus de cargaison ou de munitions.

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10 ans après, l’Erika est à l’abandon

18 nov. 2009

Dans le procès en appel, comme en première instance, Robin des Bois a été la seule partie civile représentée sans assistance d’avocats, témoignant ainsi d’une appropriation complète et collective de l’évènement initial, de ses signes précurseurs et de ses conséquences immédiates et sur le long terme. La plaidoirie de l’association défendue à la barre par son président a insisté sur les carences flagrantes du suivi scientifique et écologique des impacts du désastre Erika sur les ressources halieutiques et les sédiments marins.

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Le fantôme de l’Erika plane sur la baie de la Baule

2 oct. 2009

Le dragage et l’extension du port d’échouage de Pornichet se heurtent à un obstacle de taille : suite à des observations répétées des services techniques et de quelques usagers, une contamination par hydrocarbures est maintenant avérée. Le Cedre (Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) a sans ambiguïté confirmé que les vases de Pornichet sont polluées par le fuel transporté par l’Erika et dispersé dans l’environnement marin après le naufrage en 1999.

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