Radioactivité

La crèche au radium

20 mai 2000

En 1996, l’association Robin des Bois a envoyé à l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) une liste de sites parisiens susceptibles d’être contaminés par des activités de manipulation, de formulation et de conditionnement du radium. La radium est un métal radiotoxique employé à tort et à travers dans la première moitié du 20ème siècle pour des applications médicales et industrielles.

Dans son inventaire publié en septembre 1998, l’ANDRA précise que le STIIC (Service Technique d’Inspection des Installations Classées agissant sur Paris et les 3 départements de la petite couronne) n’a pu contribuer à rassembler des données complémentaires ou à réaliser d’opérations techniques de lever de doute avec les moyens du laboratoire central de la Préfecture de Paris.
Simultanément, après la diffusion publique des adresses repérées par Robin des Bois, une équipe de techniciens de l’OPRI (Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants) et d’autres laboratoires officiels a enchaîné une visite de 33 sites suspects.
A la suite de ces visites faites en 1 semaine, le Président de l’OPRI déclarait à la presse que seuls 5 cas de très faible radioactivité ont été mis à jour et qu’ils seraient “traités et éliminés dans les jours qui viennent”. Les rapports de visites précisaient en outre qu’un nouveau contrôle serait effectué sur les sites “douteux”.
La crèche n’a en fait été rééxaminée qu’en mai 2000 alors que la première visite signalait “un champ de rayonnement significatif au niveau des 2 siphons d’évacuation des eaux usées”. La directrice de l’association pour l’aide aux mères de famille de Paris avait été avisée de la nécessité d’interdire tout accès à proximité de cette galerie technique.
En fait, les nouvelles investigations ont démontré des points chauds dans les niveaux supérieurs de l’immeuble anciennement occupé par la Société des Applications du Radium et de la Radioactivité.

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Les déchets nucléaires : problème de société ou question technique ?

22 juin 1999

Colloque de la Société Française d’Energie Nucléaire

Point de vue de l’Association Robin des Bois
Comme tous les déchets, les déchets nucléaires constituent un problème psychologique et technique pour les sociétés contemporaines. Elles ne comprennent pas que les déchets forment les sous-produits fatals des activités humaines et sont directement proportionnels en quantité et en toxicité au volume et à la composition des produits consommés. La réponse collective à ce malaise peut en première approche se résumer en 4 orientations.

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La Flèche n°33

21 juin 1999

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La Flèche n°33

21 juin 1999

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La Flèche n°32

21 sept. 1998

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La Flèche n°32

21 sept. 1998

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Contribution de Robin des Bois à la transparence sur la gestion des déchets nucléaires

8 sept. 1998

Il se vérifie que les sites parisiens intra-muros consacrés entre 1900 et 1950 à l’extraction, au fractionnement, à la formulation, à la location du radium et de ses congénères n’ont pas depuis la publication en juillet 1997 de l’inventaire de l’Andra, fait l’objet d’opérations de levers de doute. A l’issue d’une réunion convoquée par le Ministère de la Santé vendredi dernier 4 septembre, il a été cependant décidé de mobiliser dans ce domaine les techniciens de l’OPRI.

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Les déchets nucléaires sont sous le paillasson*

5 juil. 1998

Les déchets de haute activité et à vie longue sont provisoirement entreposés dans l’enceinte de l’usine de retraitement de la Hague. Cette décharge interne, dans des bâtiments de surface, s’éternise dangereusement ; à cause des tergiversations pour ce qui concerne les déchets français et de l’incapacité technique et politique des pays étrangers à reprendre leurs déchets. Cette situation est contraire à l’objectif fondamental assigné au stockage des déchets de ce type, qui est de protéger les personnes et l’environnement à court terme et à long terme et dans toutes les situations prévisibles.

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La Flèche n°30

14 oct. 1997

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Lettre aux parents

4 sept. 1997

Le groupe scolaire Marie Curie, comprenant une école maternelle et une école primaire recevant environ 400 enfants âgé de 3 à 12 ans, est implanté sur un site pollué par des activités chimiques superposées entre 1850 et 1930.

Dès le milieu du 19ème siècle, les Etablissements Armet de Lisle ont fabriqué de la quinine et des colorants à partir de ferrocyanures produits par les usines à gaz de la région parisienne.
Cette activité particulière est susceptible, étant donné les conditions de gestion des matières et déchets dangereux en vigueur au 19 ème siècle, d’avoir contaminé les sous-sols et les aquifères adjacents, ainsi que les sédiments de la Marne.

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