Les Tchernobyl des phosphates
Objet : Déchets faiblement radioactifs
Trois usines d’engrais sont en cours de démolition dans les zones industrielles du Havre, de Rouen et d’Orange. Elles dissimulent des zones contrôlées ou incontrôlées où la radioactivité est susceptible de présenter des dangers d’irradiation ou de contamination. Pourtant aucun de ces ateliers ne fait l’objet d’une fiche dans l’inventaire national des déchets radioactifs publié en juillet 1995.
L’ANDRA (l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) y remarque seulement que “plusieurs alertes récentes ont fait découvrir des ferrailles contaminées par des dépôts de radium qui proviennent ou semblent provenir de démantèlement d’usines de fabrication de phosphates”.
La Flèche n°27
journal de Robin des Bois – mai 1995 (9 Mo)
– Lobov, la Hague et la secte page 45
– Le retour du monstre page 46/47
Départ des déchets de haute activité : le plus tôt possible et le plus court possible
Les déchets vitrifiés représentent 3% de la masse des combustibles irradiés et 99 % de leur radioactivité selon la Cogema. Autant pour la sécurité de l’équipage que pour réduire les risques de pollution de la mer par naufrage ou collision, la route maritime doit être la plus courte possible et emprunter le canal de Panama. Depuis quinze ans, Panama accepte le transit de bateaux amenant les combustibles irradiés à Cherbourg. Aujourd’hui, les “protestations” contre le retour au Japon des déchets nucléaires émanent pour l’essentiel des pays qui hébergent des pavillons de complaisance et mettent en péril constant la sécurité des marins, des ports et de l’océan mondial en autorisant la navigation de bateaux sous-normes servis par des équipages inorganisés et souvent réduits à l’esclavage. C’est ainsi que les Philippines, Saint-Vincent et Grenadines, Antigua et Barbuda, le Honduras partagent et relaient les inquiétudes des trois organisations hostiles au retour au Japon des déchets nucléaires : Citizen’s Nuclear Information Center (Tokyo), Nuclear Control Institute (Washington) et Greenpeace.
Retour des déchets au Japon : le plus tôt sera le mieux
Cherbourg
Les contrats de retraitement des combustibles irradiés exportés en France par l’Allemagne, le Japon, la Suisse, la Hollande, la Belgique stipulent que les déchets doivent être renvoyés aux pays d’origine au plus tard le 31 décembre 1995. A cet effet, une unité de déstockage des déchets a été construite dans l’enceinte de l’usine de la Hague entre novembre 1992 et février 1994.
En décembre 1990, dans le cadre du Rapport sur la gestion des déchets nucléaires à haute activité de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, M. Mandil, Directeur Général de l’Energie et des Matières Premières au Ministère de l’Industrie répondait ainsi à une question du représentant de Robin des Bois “Les contrats prévoient très clairement le retour de l’ensemble des déchets dans le pays d’origine, et ce sans condition, c’est-à-dire que ce retour n’est pas subordonné à la mise en place effective d’un éventuel site de stockage souterrain dans le pays d’origine. Le pays d’origine doit se débrouiller avec les déchets et les premiers retours devraient débuter en 1994”.
La Flèche n°26
Lire la suiteLa Flèche n°23
Journal de Robin des Bois – octobre 1993 (8.74 Mo)
Les rebelles de Nu’uroa page 14
Robin des Bois est au Japon pour protester contre l’arrivée du Plutonium
Exempt de risques naturels ?
Le voyage du Plutonic devait être exempt de tous risques naturels. Or, pour éviter les risques d’origine humaine et les protestations universelles, le plutonium a emprunté la route la plus longue et la plus périlleuse, passant très au sud du Cap de Bonne Espérance, traversant l’océan austral, près de la convergence antarctique, dans une zone que les marins japonais connaissent bien puisqu’ils y chassent des baleines et qui, exceptionnellement cette année est hantée par des Iceberg provenant de la débâcle estivale du continent antarctique.
Robin des Bois est au Japon pour protester contre l’arrivée du Plutonium
Exempt de risques naturels ?
Le voyage du Plutonic devait être exempt de tous risques naturels. Or, pour éviter les risques d’origine humaine et les protestations universelles, le plutonium a emprunté la route la plus longue et la plus périlleuse, passant très au sud du Cap de Bonne Espérance, traversant l’océan austral, près de la convergence antarctique, dans une zone que les marins japonais connaissent bien puisqu’ils y chassent des baleines et qui, exceptionnellement cette année est hantée par des Iceberg provenant de la débâcle estivale du continent antarctique.