Scandale à Fayence

4 juin 2004

Depuis quelques mois, Fayence, (du latin Faventia : lieux agréables) est envahie par une décharge sauvage proliférante, plus que désagréable, dangereuse pour l’environnement, pour la Camandre, une rivière torrentielle en épisode d’orages qui alimente le lac de Saint-Cassien, réserve d’eau des villes de Fréjus et Saint-Raphaël. Des batteries, des monstres (frigo, electro-ménager), des plastiques, des bois, des gravats, des terres, des emballages, des déchets d’amiante, des pots de peinture, sont déversés par camions entiers, par des artisans, ou des particuliers. Aucune autorité préfectorale ou municipale, aucun service de l’Etat ne semble avoir délivré d’autorisation. Aucun contrôle de pesée, et de la nature des déchets n’est effectué à l’entrée.

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Vestiges de guerre en Normandie. 3 ans de veille de 2001 à 2004

1 juin 2004

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Une poubelle pour Bordeaux

1 juin 2004

Le caboteur pétrolier Tatihou pourrait arriver dans l’estuaire de la Gironde dans la soirée de mardi à mercredi. Ce navire construit en 1964 est sujet à une corrosion généralisée et à un empoussièrement par l’amiante dans les locaux machine et chaudière.

Le Tatihou , tracté par le remorqueur hollandais Peter, a quitté Cherbourg à 8 h dimanche matin, chassé du port normand où il stagnait depuis 4 ans par la Chambre de Commerce et d’Industrie voulant faire place nette pour la commémoration du débarquement.

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Tatihoust !

25 mai 2004

Le Tatihou, navire citerne de 780 tonneaux de jauge brut (L62,5 m) construit il y a 40 ans (1964) et à quai depuis plus de cinq ans sans entretien ni gardiennage au port de Cherbourg s’apprête à rejoindre l’estuaire de la Gironde afin de “subir des transformations” dans un chantier naval non-identifié.

Il subit actuellement une “toilette de mer”.

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Une centrale nucléaire au Havre

12 mai 2004

A l’initiative d’un député local (“j’ai eu cette excellente idée et j’en ai parlé à Mr Rufenacht qui en a parlé à Mme Alliot-Marie qui a trouvé effectivement cette idée excellente et a donné tout de suite son accord de principe…”) la centrale nucléaire Charles-de-Gaulle d’une puissance approximative de 300 mégawatts (la puissance exacte est classée secret-défense) fera escale pendant 4 jours au Havre les 14, 15, 16 et 17 juin. A une ou deux encablures (une encablure = 200m ) de la ville, d’un stockage stratégique de 5 millions de tonnes d’hydrocarbures soumis à la directive Seveso portant sur les risques technologiques majeurs; c’est une première que de voir, avec tous ces tambours, toutes ces trompettes, tous ces flonflons, une centrale nucléaire flottante ancrée au coeur d’une ville, d’un port, et d’un trafic maritime dense. Le Charles-de-Gaulle, porte-avions à propulsion nucléaire, introduit un danger nouveau et supplémentaire au Havre, ville et zone industrielle où la prévention et la maîtrise des risques relèvent des jeux de casino et du poker menteur.

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