Chez vous

Grenoble : Ils se footent des arbres

6 févr. 2004

Objet : Déforestation à Grenoble

 
Depuis 3 mois, de plus en plus d’individus regroupés dans la cime des arbres du Parc Mistral, le grand jardin public de Grenoble s’opposent au démarrage des travaux de construction d’un stade de 30 000 places.

 
La municipalité de Grenoble et sa coalition éclairée (à la bougie ?) est l’instigatrice de ce projet facile et reproductible ; en effet les sols pollués et les jardins publics sont aujourd’hui à des prix raisonnables les seules ressources foncières au coeur des villes ou à la périphérie. La ville de Paris en 1990, dont le maire était Monsieur Chirac, avait tenté aussi d’annexer un jardin public du 10ème arrondissement pour faire une opération immobilière au bord du canal St Martin. Seule et ultime, une occupation des lieux déclenchée par Robin des Bois avait au bout du compte abouti à l’abandon de ce projet légal et à une victoire insolemment exploitée aujourd’hui par les Verts, la mairie de Paris, et les bobos.

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Grenoble : dans les arbres et dans la rue

23 janv. 2004

Objet : manifestation contre le stade dans le parc Paul Mistral


Robin des Bois soutient la manifestation du samedi 24 janvier, contre la construction d’un grand stade dans le parc Paul Mistral.

Notre position est apolitique, il semble d’ailleurs que l’idée d’extension du parc était déjà présente dans les esprits de l’ancienne équipe municipale. La plaquette d’information diffusée à 90 000 exemplaires par la mairie est bourrée de clichés et de compromissions. L’idée émise par le maître de conférence à l’université Joseph Fourrier que la plantation de quelques jeunes arbres en milieu urbain constitue un puit de carbone susceptible de contribuer à la réduction de l’effet de serre est un leurre. Accepter en tant que président de la FRAPNA d’être partenaire de l’abattage d’arbres anciens et de la construction du stade n’a rien à voir avec la vocation d’une association de protection de l’environnement. Le fameux corridor biologique si cher à la FRAPNA aurait tout au plus 50 mètres de large ; ce serait en fait un couloir de la mort empesté par les cheminées d’évacuation des gaz d’échappement en provenance des parkings souterrains et bordé par la muraille du grand stade.

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Les massacres à la tronçonneuse à Grenoble

22 déc. 2003

2 m2 d’espace vert par habitant à Grenoble. 3 m2 à Paris. Et pourtant la capitale des sports alpins et des microtechnologies s’apprète à faire moins encore. Au profit d’un stade de foot, elle va encore réduire l’espace vert par tête de pipe. Chaque grenoblois aura autant de vert autour de lui qu’une poule pondeuse dans un élevage industriel. Il y a pire, des espèces protégées, oiseaux et chauves-souris vont elles aussi être expropriées.

L’inventaire faunistique de l’étude d’impact du stade d’agglomération est insuffisant. Le statut de protection de chaque espèce n’est jamais mentionné, ni le nom latin. Cependant l’étude constate le fort potentiel d’accueil exceptionnel en milieu urbain pour les oiseaux migrateurs et les rapaces nocturnes. Plus de 30 espèces observées dans le parc Paul Mistral sont protégées au niveau national, dont la Chouette chevêche en déclin en France. Ces rapaces sont sédentaires, nichant dans les cavités des vieux arbres. Les Huppes fasciées observées sont en régression en région Rhône-Alpes. La Pie-grièche écorcheur doit faire l’objet de mesures de conservation spéciales concernant son habitat, d’après la Directive européenne “Oiseaux”.

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Un vent mauvais souffle sur Mistral

18 déc. 2003

La tension monte à Grenoble depuis que les défenseurs des arbres sont dans les cimes du Parc Paul Mistral menacé par l’implantation d’une arène sportive. Robin des Bois est solidaire de toutes les associations en action et en alerte. Ce projet ruineux pour la qualité de vie des Grenoblois, les perspectives paysagères et les chouettes doit être abandonné. Grenoble, une des métropoles françaises visées par la pollution atmosphérique a autre chose à entreprendre que d’abattre ses arbres et chasser les piverts.

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La résidence naphtalène

6 oct. 2003

C’est une première. Monsieur le Maire du Havre a posé cet été en compagnie d’astucieux promoteurs la 1ère pierre d’un programme résidentiel comprenant 514 logements et 130 studios universitaires. Plus de 1000 personnes vivront donc sur un site archi-pollué, recouvert d’une dalle de 20 cm de béton. Les garages seront au rez-de-chaussée, les “ jardins ” au 2ème niveau. Pas un seul arbre ne sera planté dans le sol, et aucune information sur les pollutions n’a été délivrée aux acquéreurs. “ Toutes les pollutions sont restées sur place. C’était prévu ” dit le chef de chantier. La dalle de béton tirant un trait sur un siècle d’hydrocarbures et de métaux toxiques va bientôt être coulée. Les travaux avancent à marche forcée. Les appartements doivent être livrés en juin 2004 ! Des prélèvements atmosphériques des composés organiques volatiles sont réalisés au dessus du site en face d’une maison de retraite dont les usagers n’ont rien à connaître.

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Raves: le ministère plane

24 sept. 2003

Le ministère de l’Intérieur estime que les organisateurs de rave-parties font preuve de sens des responsabilités. En tout cas, pas à Ivry-sur-Seine: arsenic, pyralène, plomb, cadmium, chrome, zinc, cuivre, hydrocarbures, dichloréthylène, trichloréthylène, tétrachloréthylène, un large choix de substances toxiques était disponible pendant la rave organisée dans la nuit du 13 au 14 septembre, clou de la Techno Parade parisienne.

Près de 3000 personnes y ont dansé sur un site industriel lourdement pollué, VULCAIN-INDUSTRIE, où elles ont été potentiellement exposées à l’inhalation des poussières de métaux toxiques déposées sur le sol et le bâti, et aux composés organiques volatils imprégnés dans les sols, de la surface jusqu’à 2,5 m de profondeur.

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Les dioxines planent au-dessus des barbecues

17 juin 2003

Dioxines, benzène, toluène, phénols…des condiments insoupçonnés peuvent relever les grillades. Au menu des barbecues, les dioxines sont le plat de résistance, émises en continu pendant la combustion. D’ingénieux recycleurs ajoutent d’autres ingrédients: du charbon de bois produit avec des déchets industriels spéciaux fournis par la SNCF.

Organiser un barbecue familial sur du charbon de bois produit à partir de vieilles traverses de chemin de fer imprégnées de créosote, avec la SNCF et la société SIDENERGIE S.A., c’est possible !

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La fin d’une époque n’est pas la fin des pollutions

20 mars 2003

Objet: démolition de chantier naval

La démolition des bâtiments et hangars de l’emprise historique des Ateliers et Chantiers du Havre se fait dans des conditions incompatibles avec la sécurité des ouvriers et, dans une certaine mesure, des riverains. Sous la responsabilité du liquidateur judiciaire, un plan de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé publique aurait dû être mis en oeuvre pour réduire les dégagements de poussières, le contact avec les polluants, pour trier les matériaux selon leur degré d’imprégnation en polluants et les orienter vers les filières agréees. Dans l’immédiat, il est prévu d’envoyer tous les gravats dans un centre de stockage de déchets inertes.

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Rorqual échoué à Saint-Adresse

13 févr. 2003

Note d’information

Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) échoué sur la plage de Sainte-Adresse vit dans l’Atlantique Nord. Il a été chassé à partir de 1930 et mené au bord de l’extinction par les flottes baleinières après la seconde guerre mondiale, en particulier par la Norvège et l’Islande. Il peut se rencontrer en toutes saisons en mer du Nord, il est rare dans la Baltique. Il se nourrit de petits crustacés et de poissons comme le hareng. Le rorqual commun est actuellement protégé dans tout l’océan mondial. Les causes de la mort de l’animal peuvent être multiples : maladie, défaillance du système immunitaire en raison de l’accumulation des pollutions, ou collision.

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Hêtres de Bel-Air: halte au massacre

20 sept. 2002

A Trébry, dans les Côtes-d’Armor, le saccage d’une hêtraie centenaire sur le site classé de Bel-Air est en cours. Sous prétexte de fragilité de quelques spécimens, 250 arbres ont été condamnés à l’abattage par la Communauté de communes Bréhand-Gouessant. Pour la majorité d’entre eux la sentence a déjà été exécutée, mais la dernière tranche des travaux vient de commencer. Elle fait fi du bon état général de ces hêtres (Fagus sylvatica ), du bouleversement de l’écosystème local provoqué par cette éradication, et de l’opposition de plus de 700 personnes exprimée par pétition.

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