Alerte : au moins 3 bombes à retardement à bord du projet de loi économie circulaire
Courriel envoyé personnellement aux députées et députés avant l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’économie circulaire.
Ubu TEX
Loi économie circulaire, communiqué n°1
Hallucinant. Les TEX – Terres EXcavées – dans le jargon des BTP vont sortir librement de leur tanière, devenir des produits et faire l’objet de transactions commerciales. D’un coup de baguette gouvernementale, des déchets vont se métamorphoser en produits.
Les mafias des camions bennes et les créateurs de remblais flash dans les prairies ou les maquis vont bénéficier d’une nouvelle simplification administrative. Ils vont pouvoir vendre de la terre potentiellement polluée sous le noble nom de terre végétale.
Stocamine
Stocamine. Très mauvaise décision. 300 à 400 millions pour sauver la nappe du Rhin, c’est rien. L’INERIS a encore joué son rôle de narcotique. M. de Rugy s’est laissé endormir.
A lire aussi : Stocamine* et Cigéo** dans le même bateau, mars 2014
Rappel du 18 septembre 2018
Pour comprendre les positions des uns et des autres et en particulier de Robin des Bois concernant le projet Stocamine, cf. le compte-rendu du Conseil Supérieur des Installations Classées -CSPRT- du 7 mars 2017 en lien (pdf – point 1 de l’ordre du jour, p.5, Robin des Bois représenté par Charlotte Nithart).
Déchets : les scandales ont de l’avenir
V2
Le statut de déchet est un instrument juridique majeur pour endiguer et dénoncer des pratiques professionnelles et commerciales soumises aux tentations de profits immédiats et considérables.
“Coli Bag” : les E. coli et les salmonelles sont-ils des espèces protégées ?
Reblochon et viande hachée aux Escherichia coli, lait aux salmonelles, lait aux entérobactéries, jambon aux listeria,… les rappels de produits alimentaires se multiplient.
Des décharges les pieds dans l’eau
La plus spectaculaire est la décharge de Dollemard sur le territoire de la ville du Havre. De 1962 à 2001, entre 200.000 et 400.000 tonnes de déchets divers ont été déversées depuis les hautes falaises et ont atterri sur les basses falaises formées d’éboulis et de glissements naturels, aggravés par le poids et la dimension de certains déchets, comme les blocs de béton ou les transformateurs électriques. En 1998, un glissement majeur et inopiné de la basse falaise a déplacé 50.000 m3 de matrices terreuses contenant des déchets sur une longueur de 200 m et 50 m de large.
Décharge sauvage en Ile-de-France
Bande son d’une interview de Robin des Bois sur France Info et courrier aux Maires de Triel-Sur-Seine, de Carrières-sous-Poissy et de Chanteloup-les-Vignes.
Déchets de Lactalis – n°2
Mise à jour du communiqué du 6 février 2018
Alors que Lactalis sur son site Internet ou oralement continue à conseiller aux détenteurs de lait infantile en poudre potentiellement contaminé par des salmonelles de jeter les boîtes de lait ou de s’en débarrasser, le Ministère de l’Agriculture a rédigé une note de service d’application immédiate sur les modes réglementaires d’élimination.
Déchets de Lactalis
Robin des Bois souhaite que les millions de boîtes de lait en poudre retirées du marché et susceptibles d’être contaminées par des salmonelles soient irrémédiablement détruites par incinération dans des installations agréées pour le traitement des déchets infectieux à l’exclusion de tout autre mode d’élimination ou de recyclage.
Robin des Bois avait déjà questionné le Ministère de la Transition écologique et solidaire et le Ministère de l’Agriculture au sujet du retrait des œufs contaminés au fipronil. Vous trouverez leurs réponses ci-dessous.
Que sont-elles devenues ?
La loi du 13 juillet 1992 sur l’élimination des déchets et les quatre circulaires relatives à la résorption des décharges non autorisées (circulaires du 27 juin 2002, du 23 février 2004, du 24 novembre 2004 et du 4 juillet 2005) ont permis d’engager des actions pédagogiques, contentieuses ou techniques pour les fermer, les mettre en sécurité ou les adapter aux nouvelles prescriptions.
8434 décharges non conformes à la loi du 13 juillet 1992 étaient recensées en France en 2005 par l’Union Européenne.
Les décharges illégales qualifiées aussi de décharges sauvages, brutes ou non autorisées ou encore de déposantes et de dépotoirs faisaient l’objet d‘apports réguliers de déchets. Elles étaient exploitées en règle générale par les collectivités ou laissées à la disposition des administrés et des entreprises locales. Par défaut de contrôles à l’entrée, elles peuvent avoir accueilli des déchets dangereux. Elles ne font pas tout à fait partie du passé puisque certaines d’entre elles sont toujours en activité dans les départements ultramarins.