Le mondial de la démolition des navires dans la tourmente Covid-19
« A la Casse » n°62
numéro double, octobre novembre-décembre 2020-janvier-février-mars 2021
122 pages, 112 sources, 381 photos
« A la Casse » est un observatoire inattendu et privilégié pour analyser les tendances du business mondial et pour repérer ses travers.
A la remorque
Le Christos XXIV tractait depuis Mourmansk (Russie) et à destination d’un chantier de démolition turc le pétrolier russe Varzuga. Le lundi 3 mai 2021, vers 22h, la remorque s’est rompue et le Christos XXIV a perdu le contrôle du Varzuga au nord-ouest de Cherbourg.
L’attelage Christos XXIV / Varzuga a quitté Mourmansk le 17 avril 2021. Il était attendu à Aliaga le 26 mai après un voyage de 9000 km à travers l’océan Arctique, la mer du Nord, la Manche, le golfe de Gascogne, le large de l’Espagne et du Portugal et la Méditerranée. A Mourmansk, juste avant le départ, 7 déficiences ont été relevées à bord du remorqueur par les inspecteurs de sécurité maritime concernant la sécurité de la navigation, les équipements de sauvetage, les moyens de communication radio et la prévention des pollutions.
« A la Casse » n°61, le mondial de la démolition des navires
n°61 de “A la Casse” (pdf – 12,8 Mo)
le panoramique unique sur la fin de vie des navires et les astuces de la mondialisation.
71 pages, 240 photos, 95 sources.
« A la Casse » n°60, le mondial de la démolition des navires
« A la Casse » n°60 (pdf – 9,4 Mo)
Trimestriel d’information et d’analyses sur la démolition des navires
Avril, mai, juin 2020
– Les banques sont piégées. Elles prêtent de l’argent à des armateurs. Elles se croient protégées par une hypothèque de premier rang de plusieurs millions de dollars prise sur les navires et parfois ça tourne mal. Un organisme bancaire de Hong Kong l’a découvert notamment en lisant « A la Casse » n° 58. Enquête en cours… Cf. p.2.
Ubu, commandant du Rio Tagus
Sète est accoutumé aux navires sous-normes. Le premier port français d’exportation de viande sur pied accueille à bras ouverts des bétaillères hors d’âge, cruelles pour les animaux et insalubres pour les équipages. Mais c’est avec un cargo que le port de Sète a décroché le pompon et touché le fond. Le Rio Tagus est arrivé à Sète le 29 octobre 2010 avec 2700 t d’urée destinées à l’industrie locale. Depuis Sète et le Rio Tagus vivent à la colle.
Les maux de mer
Navires-poubelles
D’une main, l’Union Européenne les bannit de ses ports parce qu’ils sont des dangers publics, de l’autre elle leur permet de poursuivre leur carrière en Méditerranée orientale, en mer Noire, au Maghreb ou dans des mers lointaines. Parmi les facilitateurs de ce double jeu tragique pour les équipages et portant préjudice à l’environnement, il y a 7 sociétés de classification basées en Grèce, sur l’île de Chypre, en Bulgarie et au Royaume-Uni (1).
« A la Casse » n°59
Le 59 ne pouvait être que spécial. Robin des Bois est allé à la trace de cargos-galères qui rôdent en Méditerranée et en Mer Noire et se faufilent entre les mailles des filets de surveillance. Ils devraient d’urgence partir à la casse mais ils continuent contre vents et marées à transporter n’importe quoi dont du haschich et des explosifs et de la viande sur pied (p. 2 à 46). Ils bénéficient à certains égards de la complicité de l’Union Européenne puisque beaucoup d’entre eux ont pour société de classification des compagnies opportunistes basées en Grèce et à Chypre et liées à des pavillons aussi sûrs et prestigieux que ceux de la Moldavie et du Togo.
Covid-19 : un léopard se confine dans un ex-tanker français
Profitant de la suspension des activités pour cause de Covid-19 sur les chantiers de démolition de la baie d’Alang, Etat du Gujarat, Inde, un léopard s’est introduit dans la coque à moitié débitée du King Kong 1, ex-Conkouati, un tanker transformé en stockage flottant de 325 m de long. Le léopard a été repéré par un vigile du chantier n°153 dans la nuit du samedi 25 avril.
Le cimetière de bateaux de Bizerte
10 décembre 2019. L’Hamada S, cargo polyvalent battant pavillon du Togo et appartenant à l’armateur turc Sayoss Shipping Ltd, est au mouillage devant Bizerte (Tunisie). Il est arrivé 2 jours plus tôt de Bejaia (Algérie). Son commandant prétend qu’il est attendu au chantier de réparation de Menzel Bourguiba. L’accès au port lui est interdit après le refus par le commandant de payer les services d’un remorqueur qui lui permettrait de franchir en sécurité le pont de Bizerte et le chenal du port et d’atteindre Menzel Bourguiba de l’autre côté de la lagune. Dans la nuit, l’Hamada S chasse sur ses ancres et va s’échouer sur la plage de Rimel.
« A la Casse » n°58, le mondial de la démolition des navires
« A la Casse » n°58 (12,2 Mo)
+ bilan global 2019
72 pages – 114 sources – 223 photos
– Vente éclair du Bramco 1 sur la plate-forme chinoise d’enchères judiciaires. Grosse plus-value pour les acheteurs. Le Bramco 1 finit au Bangladesh. p 15.