« A la Casse » n°54, numéro spécial
Bulletin d’information et d’analyses sur les navires en fin de vie (pdf – 6,8 Mo)
Bilan octobre-novembre-décembre 2018
+ Bilan global année 2018
Octobre-novembre-décembre 2018 :
– 90% des navires ont été démolis en Asie et 38% appartenaient à des armateurs européens.
– Le nombre des dépavillonages pour le dernier voyage est en augmentation. Il représente 44% des navires démolis. Palaos est en tête des pavillons corbillards. L’archipel est le seul à traiter avec des compagnies basées aux îles Vierges britanniques.
– La Chine se retire du marché. Seuls 2 à 3 chantiers restent ouverts. Avant d’en suspendre l’accès au début de l’année 2019, elle a accueilli pour démolition le Steve Irwin de l’ONG Sea Shepherd, pavillon Pays-Bas, et le Swan, pavillon Curaçao, un transporteur de colis lourds.
Depuis la Corse jusqu’à Alang
Dernières nouvelles, 31 janvier 2019
Annoncé en Inde, le CSL Virginia devenu le Virgin Star s’est finalement dirigé vers le Bangladesh. Un chantier l’a acheté au tarif de 488 US$ la tonne, la fourchette haute des prix dans les chantiers de démolition.
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CSL Virginia
Dépêche n°6 – 13h
Eperonné le 7 octobre 2018 par un ferry tunisien alors qu’il était au mouillage au large du Cap Corse, le porte-conteneur CSL Virginia a semé une marée noire qui s’étend depuis Saint-Tropez (Var) jusqu’à Cerbère (Pyrénées-Orientales).
Une cascade de boulettes made in Med
CSL Virginia
communiqué n°5 – 15h00
“A la Casse” n°53, le mondial de la démolition des navires
1er juillet au 30 septembre 2018
pdf – 13,1 Mo
Tahiti : deux immersions d’épaves sont imminentes
Le Kura Ora II, un caboteur de 63 m de long dédié à la desserte des 23 atolls des Tuamotu, construit au Danemark en 1979 et battant pavillon français va être dynamité à 15 milles de l’atoll de Moorea, à proximité de Papeete, capitale de la Polynésie française.
Le paquebot d’hier ne doit pas être détruit à l’ancienne
Construit en 1965 par les chantiers Uljanik de Pula (Croatie), le Porto, navire de croisière sous pavillon portugais, est en sursis à Lisbonne depuis 4 ans. Selon la réglementation européenne, à partir du 1er janvier 2019 il devra être démoli dans l’un des 21 chantiers agréés par l’Union Européenne. A moins qu’il ne s’évade auparavant vers un chantier de démolition d’un pays hors Union Européenne et sans notification de transfert de déchets dans le cadre de la Convention de Bâle.
Fuego !
L’ex corvette Alfonso Ceirquera a été sabordée au large des falaises de l’île de Madère.
Dans un fracas assourdissant et un nuage gris, la vieille coque construite dans les années 1970 s’est enfoncée dans l’Atlantique avec ses peintures toxiques, ses câblages enduits aux PCB, ses amiantes et ses vieux moteurs poisseux d’hydrocarbures.
“A la Casse” n°52, le mondial de la démolition des navires
Trimestriel d’information et d’analyses sur les navires en fin de vie
1er avril – 30 juin 2018
83 pages, 235 photos, 95 sources (pdf – 13,1 Mo)
Le mondial de la démolition des navires n°51
Un calme presque plat pour le début de l’année mais quand même 222 navires partis à la casse, soit un convoi de 34 km de long. Les pétroliers sont en tête. Ils partent de plus en plus jeunes à la casse surtout les double-coques. L’Amba Bhavanee démoli à Alang avait 15 ans.
En tonnage, le Bangladesh rafle la mise avec l’échouage des pétroliers provisoirement interdits au Pakistan. La Chine reste hors jeu.
27% des navires démolis appartenaient à des armateurs européens ou de l’AELE.
Sur 222 navires, 6% seulement ont été démolis en Europe.
Séminaire sur les navires abandonnés et les épaves maritimes
27-29 mars 2018
Abidjan, Côte d’Ivoire
Présentations du séminaire organisé par l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) et l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI)