Thon sans douane
Liberté de Thon n°3.
22ème réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes (CICTA / ICCAT
De nombreuses voies sont ouvertes pour faciliter la libre circulation du thon rouge et des autres espèces.
Depuis 2006 plus de 20.000 tonnes de thons tropicaux -thon albacore, thon obèse et listao- ont été illégalement pêchées par des senneurs. Les transbordements en mer depuis des navires battant pavillon ghanéens et exploités par des intérêts coréens sont dans la ligne de mire.
Une bonne nouvelle pour les oiseaux
Liberté de Thon n°4.
22ème réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes (CICTA / ICCAT)
Suite du communiqué « Aujourd’hui quand vous mangez du thon, vous tuez un albatros »
La recommandation sur la réduction des captures accidentelles d’oiseaux de mer dans les pêcheries palangrières (1), présentée par l’Union Européenne, le Brésil, l’Uruguay, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni pour ses territoires d’outre-mer a été acceptée ce matin par consensus. Elle doit être définitivement entérinée en plénière demain.
Aujourd’hui quand vous mangez du thon, vous tuez un albatros
Liberté de Thon n°2.
22ème réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes (CICTA / ICCAT)
Les oiseaux de mer sont victimes des marées noires et des autres pollutions, des déchets en plastiques, des filets fantômes dérivant dans les océans et des rongeurs invasifs sur le littoral. Ils sont aussi victimes de la pêche au thon. L’une des techniques utilisées, les palangres – des lignes longues de dizaines de kilomètres – pêchent de plus en plus d’oiseaux victimes de la pénurie alimentaire en milieu marin mais aussi de leur sens de l’observation. Ils sont nombreux, albatros et puffins, à s’accrocher aux hameçons en voulant capturer les leurres ou les prises. Les albatros pratiquent ce sport en surface, les puffins tels le puffin à menton blanc (Procellaria aequinoctialis) en plongée.
Aujourd’hui quand vous mangez du thon, vous tuez un albatros
Liberté de Thon n°2.
22ème réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes (CICTA / ICCAT)
Les oiseaux de mer sont victimes des marées noires et des autres pollutions, des déchets en plastiques, des filets fantômes dérivant dans les océans et des rongeurs invasifs sur le littoral. Ils sont aussi victimes de la pêche au thon. L’une des techniques utilisées, les palangres – des lignes longues de dizaines de kilomètres – pêchent de plus en plus d’oiseaux victimes de la pénurie alimentaire en milieu marin mais aussi de leur sens de l’observation. Ils sont nombreux, albatros et puffins, à s’accrocher aux hameçons en voulant capturer les leurres ou les prises. Les albatros pratiquent ce sport en surface, les puffins tels le puffin à menton blanc (Procellaria aequinoctialis) en plongée.
Le “printemps arabe” sera-t-il favorable au thon rouge ?
Liberté de Thon n°1.
22ème réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique et des mers adjacentes (CICTA / ICCAT)
La 22ème session ordinaire de la CICTA s’inscrit dans le cadre politique mouvementé du bassin méditerranéen où se concentre la pêche au thon rouge. Alors que l’OTAN et des navires militaires de plusieurs Etats membres de la CICTA, France et Italie notamment, étaient en action dans les eaux libyennes et dans le golfe de Syrte, des thoniers et leurs escortes envoyaient des signaux VMS (Vessel Monitoring System) depuis cette zone théoriquement interdite à la pêche au thon rouge, avec un pic d’activité en mai et juin.
Pêche à pied : 108, 112, 116, les coefficients du déferlement
A l’occasion des prochaines grandes marées de fin août et fin septembre, les pêcheurs à pied vont déferler sur l’estran. 1,8 million de français pratiquent la pêche à pied (1). Le temps d’une marée basse, ils vont chasser, dénicher, cueillir, défouir coquillages et crustacés. Les espèces préférées sont les étrilles, les tourteaux, les crevettes, les moules, les bigorneaux, les huitres, les ormeaux et les bulots sur les estrans rocheux et les palourdes, les coques, les praires et les couteaux sur les estrans sableux. Considérée comme une aubaine parce qu’elle est gratuite et comme un droit inné et intouchable, la pêche à pied coûte très cher à la biodiversité.
Pêche à pied : 108, 112, 116, les coefficients du déferlement
A l’occasion des prochaines grandes marées de fin août et fin septembre, les pêcheurs à pied vont déferler sur l’estran. 1,8 million de français pratiquent la pêche à pied (1). Le temps d’une marée basse, ils vont chasser, dénicher, cueillir, défouir coquillages et crustacés. Les espèces préférées sont les étrilles, les tourteaux, les crevettes, les moules, les bigorneaux, les huitres, les ormeaux et les bulots sur les estrans rocheux et les palourdes, les coques, les praires et les couteaux sur les estrans sableux. Considérée comme une aubaine parce qu’elle est gratuite et comme un droit inné et intouchable, la pêche à pied coûte très cher à la biodiversité.
Les tourteaux pincés par les PCB
Le port de Rouen veut ouvrir un nouveau site d’immersion de boues de dragage dans la baie de Seine. L’enquête publique a été close hier. Cette « expérience » à 2 millions de m3 se pare de tralalas scientifiques comme le suivi de la bioaccumulation des éléments toxiques contenus dans les vases grâce à l’implantation de 7 cages à moules mouillées de 2 à 10 km du site d’immersion. Cette expérimentation animale menée par Ifremer est totalement inutile au regard du désastre écologique qui frappe à coup de métaux lourds et de PCB, perturbateurs endocriniens, l’ensemble de la baie de Seine de l’Est à l’Ouest et de haut en bas.
Le Japon harponne la Commission Baleinière Internationale
Commission Baleinière Internationale
Communiqué n°3 – Jersey
A l’occasion de la 63ème session plénière de la Commission Baleinière Internationale, le Japon a démontré la diversité de ses talents pour saborder les initiatives en faveur de la protection des baleines et bâcler les débats sur les menaces environnementales qui pèsent sur les cétacés. Cette année, c’est une lacune dans le règlement de la CBI qui a été finement exploitée par les juristes nippons pour écarter une proposition de sanctuaire dans l’Atlantique sud.
Les poissons mangent les baleines
63ème réunion plénière de la Commission Baleinière Internationale Jersey 11 – 14 juillet 2011
Communiqué n°2
Les partisans de la chasse à la baleine disent à satiété que les baleines doivent être régulées pour éviter la compétition avec les activités de pêche. Les documents issus de la chasse « scientifique » japonaise débordent d’estomacs de baleines pleins de petits poissons pélagiques. Pour Robin des Bois, défenseur des baleines, le temps est venu de démontrer avec objectivité que les baleines ont de nombreux effets positifs sur l’ensemble de l’écosystème marin et même hors mer, on ne peut pas reprocher aux baleines de tout prendre et de ne rien rendre à l’usage des hommes qui effectivement prennent tout à la mer et ne lui rendent rien, si ce n’est des pollutions multiples et des nuisances en croissance.