Animaux

La Flèche n°34

3 oct. 1999

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Les farines couvent, le ministère de l’environnement dort*

31 août 1999

Les feux qui se déclenchent dans les stockages de farines animales issues d’animaux malades (brucellose, furonculose, tuberculose…) et retirées du marché en juin 1996 témoignent de jour en jour du peu de sérieux avec lequel les administrations et notamment celles de l’environnement abordent le sujet.

Elles se montrent en effet incapables d’organiser la résorption du stock et sa répartition au sein de la filière d’élimination des déchets. Elles se montrent aussi impuissantes à assurer le confinement et l’isolement de ces matériaux à risque ainsi que l’information des riverains et des intervenants. A l’origine, il était entendu que ces farines seraient détruites au plus tard en juin 1997.
Hélas, les incendies de Plouisy et de Cléguer près de Lorient, montrent que le délai n’a pas été respecté. Pire, les entrepôts réquisitionnés par l’Etat ne sont pas dotés d’une surveillance humaine constante ou de détecteur thermique. Ils sont envahis par les insectes et les pigeons. Les risques bien connus d’auto-combustion de ces farines à fort pouvoir calorifique ne sont nullement pris en compte ni à l’intérieur, ni à l’extérieur; au point que des fosses ont dû être construites à la hâte autour de l’entrepôt de Plouisy afin de collecter les éventuelles eaux d’extinction; au point qu’un des hangars de répartition des farines de Plouisy se situe au bord d’une rivière. Il est aujourd’hui victime à son tour d’un incendie.

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La Flèche n°33

21 juin 1999

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La Flèche n°33

21 juin 1999

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Lettre ouverte aux gouvernements des pays-membres de la Convention de Washington

26 janv. 1999

Le commerce international de l’ivoire sera réouvert entre 3 pays d’Afrique australe et le Japon en mars 1999 conformément à la décision prise par les pays-membres de la Convention de Washington (CITES) à Harare au Zimbabwe, en juin 1997. Mais le Comité Permanent de la Convention devra préalablement s’assurer que les 11 conditions à la reprise du commerce sont effectivement remplies. Pour l’essentiel, elles concernent le renforcement de la coopération interafricaine dans la maîtrise du braconnage des éléphants et de la contrebande de l’ivoire. Cet examen aura lieu à Genève au palais des Nations-Unies du 8 au 12 février 1999. Plus d’une centaine de délégations des pays-membres sont attendues.

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L’ivoire kaki

26 nov. 1998

Paris
Objet : Sommet franco-africain sur la sécurité

Depuis juin 1997 et la décision internationale prise au Zimbabwe de rouvrir le marché de l’ivoire, la guerre et tous ses effets pervers se sont installés et propagés en Afrique centrale et en Afrique australe. Dans ces régions, le troc de l’ivoire contre des armes légères, des munitions, des missiles ou du matériel roulant contribue au développement durable de la violence aveugle et des souffrances infligées aux populations civiles. De 1970 à 1987, l’armée sud-africaine a échangé des armes contre des défenses d’éléphants et des cornes de rhinocéros. Le braconnage était pratiqué par les milices rebelles de l’Angola et du Mozambique et la contrebande par l’armée sud-africaine qui ramenait par avion et par train vers Johannesburg les cargaisons illicites. Le trafic de matières animales était associé au pillage des tecks de l’Angola et du Nigéria. Les grumes étaient acheminées en Afrique du Sud, par convoi routier, à travers le Zaïre, la Zambie, le Botswana ou la Namibie dans l’indifférence ou avec l’approbation des douanes interafricaines. Sur la côte Est de l’Afrique de 1980 à 1992 notamment au Mozambique et dans les pays périphériques comme la Tanzanie, le programme “des armes contre de l’ivoire” a été appliqué grâce à la complicité des troupes du Zimbabwe, d’Afrique du Sud et d’hommes d’affaires portugais. Ces sources de financement des guerres civiles sont le plus souvent attestées par des témoignages ou des enquêtes de justice plusieurs années après les faits mais déjà les observateurs sur le terrain ont constaté au Kenya et au Cameroun une aggravation de la pression de chasse sur les éléphants consécutive aux guerres ou aux troubles civils actuels au Soudan, en Somalie et au Tchad.

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Fontainebleau : l’UICN dans sa tour d’ivoire

2 nov. 1998

En 1994, l’UICN a commandité un rapport sur les conséquences de l’interdiction du commerce international de l’ivoire entrée en vigueur en 1990. Les conclusions douteuses de ce travail exclusivement réalisé par des experts nommés par l’UICN, WWF et Traffic ont servi de fondement au Botswana, au Zimbabwe, et à la Namibie pour obtenir à l’arraché la réouverture partielle du commerce international de l’ivoire et le déclassement des 3 populations d’éléphants (Loxodonta africana) concernées de l’annexe I à l’annexe II de la Convention de Washington. Cette convention porte sur le commerce international des espèces animales et végétales sauvages menacées d’extinction. C’est à Harare, Zimbabwe, que la décision fatidique a été prise le 19 juin 1997 dans le cadre de 10ème conférence plénière. L’UICN agit en tant qu’expert scientifique auprès de la Convention de Washington.

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La Flèche n°32

21 sept. 1998

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La flèche n°32

21 sept. 1998

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L’île abandonnée

8 juin 1998

Luxembourg
Objet : filets maillants dérivants

L’association Robin des Bois dont les militants ont passé 5 mois à bord des thoniers de l’île d’Yeu depuis 1991 dénonce l’interdiction de l’usage des filets maillants dérivants artisanaux. La collusion de l’Union Européenne et de l’extrémisme écologiste va perturber l’équilibre social et économique de l’île d’Yeu. Des fonds européens pourraient être consacrés à la modernisation des bateaux mais aucun plan de reconversion technique n’est préconisé.

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