Les prostates défrichent l’Afrique
Communiqué n°1
Le prunier d’Afrique (Prunus africana dit aussi pygeum) est un arbre d’intérêt général. Il freine l’érosion et les coulées de boue sur les pentes abruptes des montagnes d’Afrique tropicale et australe jusqu’à Madagascar. Il favorise l’implantation des fougères et des orchidées et par l’abondance de ses graines et de ses fruits, il contribue à l’alimentation des singes et des oiseaux comme les gorilles, les colobes guérézas, les touracos dorés et les bulbuls concolores. Les communautés locales utilisent ses feuilles et ses racines pour traiter des maladies diverses.
Charlie Hebdo et Robin des Bois
A lire dans Charlie Hebdo, des articles rédigés par Jacky Bonnemains, directeur de Robin des Bois:
Dans le Charlie Hebdo du 12 août 2020 (pdf), un article sur la catastrophe de Beyrouth, un autre sur l’exportation de déchets bretons et un troisième sur les damnés de la marine marchande. Pour illustrer ce dernier article, il convient de préciser que le commandant indien du Wakashio qui s’est échoué sur l’Ile Maurice le 25 juillet était à bord depuis 8 mois et que deux autres membres de l’équipage étaient à bord depuis plus d’un an, sans aucune possibilité de toucher terre à cause des mesures de confinement Covid-19 en vigueur dans tous les ports d’escale du navire. Une version non confirmée sur les causes de l’accident évoque une soirée d’anniversaire à bord et la nécessité de se rapprocher de la côte pour capter le wifi et pour pouvoir passer des appels vidéo ou téléphoniques via l’Internet avec les familles.
Les forêts périclitaines
La destruction des forêts périurbaines et le comblement des mares se font dans le silence et avec l’approbation unanime des maires et des collectivités.
L’érosion du patrimoine végétal et animal fait moins de bruit et de panache que les explosions et les incendies des sites Seveso et des entrepôts.
Feux en cours dans les forêts autour de Tchernobyl
Rappel du communiqué de Robin des Bois du 25 avril 2015
Tchernobyl: 29 bougies et un incendie
Les forêts autour de Tchernobyl sont envahies par la broussaille faute d’entretien et à cause des taux élevés de radiation qui sont considérés comme un frein à la décomposition des végétaux. La zone est interdite pour les humains, elle est propice pour les incendies.
Un incendie non maîtrisé dans les forêts contaminées ne serait pas une catastrophe comparable en terme d’impact sanitaire et environnemental à Tchernobyl 1986 ou à Fukushima mais il pourrait être considéré comme un « accident grave » dans l’échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires) en prenant seulement en compte la redistribution atmosphérique du Césium 137. Si les incendies actuels ou futurs s’approchaient à quelques kilomètres du réacteur accidenté, la remobilisation des particules de plutonium et d’américium 241 aggraverait les conséquences.
L’urgence d’une convention internationale pour la protection des forêts
Robin des Bois souhaite qu’à l’occasion du G7 de Biarritz, la France jette les bases d’une Convention internationale sur la protection des forêts permettant d’identifier les causes locales et les effets transfrontières des incendies de forêts et des autres couverts végétaux, de quantifier au fil des années l’évolution des superficies touchées et d’échanger entre les Etats-parties des informations sur les moyens disponibles ou à développer pour prévenir et combattre ce fléau mondial touchant à la fois la santé des populations et la biodiversité.
Feux d’artifice : il suffira d’une étincelle
A trois jours du 14 juillet, villes et villages français mettent la touche finale aux préparatifs de la fête nationale et notamment au clou du spectacle, le feu d’artifice.
Halte au feu !
La France est aussi sur la liste rouge. Du 1er mai au 8 juillet 2017, au moins 175 incendies de forêt, de maquis, de broussailles et de cultures avaient déjà brûlé 2000 ha en métropole et en Corse.
Seulement 2 incendies sont attribués sans certitude à la foudre. Les mégots, les barbecues, le vandalisme, la pyromanie, le défaut d’entretien des engins agricoles, les bivouacs et feux de camp, la circulation routière et forestière sont les principales causes des départs de feu.
L’armée en terme de superficie endosse jusqu’alors le maillot rouge :
– incendie de 350 ha de maquis à Bonifacio en Corse à partir d’un terrain militaire où des fusées de détresse étaient en cours de destruction.
– incendie de 500 ha sur le champ de tirs de Captieux en Gironde déclenché par le tir d’un missile air-sol.
– incendie de 250 ha dans le camp militaire de Suippes dans la Marne où sont stockées 350 t de munitions chimiques.
Commerce d’espèces menacées – bilan de la CITES
CITES
Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
BILAN
Ça bouge dans le bois
Communiqué n°3
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
17ème Conférence des Parties. Johannesburg – Afrique du Sud
24 septembre – 5 octobre 2016
Trois bonnes nouvelles pour les forêts tropicales.
1 – Dalbergia
L’opposition de la Chine était redoutée. Le marché des Dalbergia, communément appelés bois de rose ou palissandre ou encore bois rouge (“hongmu” en chinois) a explosé chez le premier importateur mondial. 10.000 producteurs de meubles et d’objets décoratifs sont à l’œuvre en Chine et transforment le “hongmu”. La filière emploie un million de personnes et dégage 7 milliards d’US$ de revenus par an. Le Dalbergia odorifera, l’espèce la plus prestigieuse, se vend aujourd’hui 1,5 million d’US$ par m3. Les espèces ordinaires se vendent entre 10.000 et 40.000 US$ le m3. Après la Chine, les Etats-Unis et l’Europe sont les principaux importateurs.
Abandon de la Taxe Nutella
Les orangs-outans remercient chaleureusement les députés français.
Voir aussi :
Une tartine d’orang-outan, 14 mars 2016
Extraits du bulletin de Robin des Bois « A la Trace » sur les orangs-outans et les plantations de palmiers à huile (mars 2016)