Aux haies citoyens !
Les arbres et les haies ont toujours de la valeur en tant que refuges, corridors, habitats, pour les insectes et les oiseaux. Le mot remembrement devrait être banni du vocabulaire quand il s’agit de remembrement du bocage. L’association Robin des Bois alertée par ses adhérents de Loire-Atlantique, dénonce le projet de destruction du bois de la Giboire orchestré par la mairie de Sucé-sur-Erdre et la Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt qui comme souvent devrait s’appeler la Direction Départementale de la Destruction du Couvert Forestier au profit de l’Agriculture.
Des déchets dangereux sur Internet ou RFF et SCNF entre développement durable et duraille
Comment se procurer, via Internet, des déchets dangereux ? Comment vendre du charbon de bois fabriqué à partir de déchets dangereux ? Comment exporter illégalement des quantités importantes de déchets dangereux ? Comment retrouver des déchets dangereux dans des bacs à sables, bancs de jardins et autres équipements à usage domestique ou d’aménagement ? Comment deux entreprises publiques peuvent elles prendre le risque de porter atteinte à la Santé de l’Homme et à l’Environnement ? Chaque année Réseau Férré de France (RFF) et la SNCF retirent des voies 1 300 000 traverses, soit près de 100 000 tonnes de bois imprégné de créosote. La présence de cette substance très toxique a conduit à classer ces traverses en déchets dangereux. Réseau Ferré de France (RFF) en est le propriétaire, la SNCF en assure la maintenance et en amont procède, dans ses unités spécialisées, au créosotage de ces futurs déchets dangereux. La SNCF est le producteur des déchets. Malgré le cadre législatif communautaire et national, les responsables de RFF et de la SNCF refusent de reconnaître et d’entériner cette qualification. Conscients, cependant, du caractère aventureux de cette position, ils minimisent les quantités retirées des voies, même si les 40 000 tonnes qu’ils déclarent sont loin d’être négligeables.
Le polystyrène masqué
Knauf, roi mondial du polystyrène expansé, s’incruste à Cournon avec des ruses administratives dignes du siècle dernier qui lui permettraient d’esquiver l’information au public et les questions du public. Comme à Torcé près de Vitré (35), Knauf commencerait à Cournon avec une production journalière de 9,5 tonnes, 500 kg en dessous du seuil d’autorisation obligeant à une enquête publique avec étude d’impact environnemental et évaluation des risques sanitaires pour les populations locales qui dans le cas de Cournon sont particulièrement et scandaleusement exposées, 45 m en limite de propriété.
Déchets du Probo Koala : le deuxième scandale
Regroupés en Côte d’Ivoire à partir du mois de septembre 2006, rapatriés en Europe dans le port du Havre à partir de novembre, les déchets déversés à Abidjan et autour, au bord des routes, dans les caniveaux, les terrains vagues, et les décharges urbaines, sont en attente dans la zone portuaire du Havre, dans l’enceinte d’une installation classée et surveillée.
Avant l’arrivée au Havre du premier transport maritime des déchets d’hydrocarbures, l’association Robin des Bois, les associations riveraines de l’incinérateur de déchets industriels de Salaise (38) où les déchets du Probo Koala devraient être incinérés et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable sont convenus d’une démarche concertée et approfondie tendant à renouveler les modalités de contrôle et d’information du site industriel concerné et à lancer une étude sur les impacts de l’ensemble de la zone industrielle de la plaine roussillonnaise (Péage de Roussillon, Salaise-sur-Sanne).
Déchets du Probo Koala : le deuxième scandale
Regroupés en Côte d’Ivoire à partir du mois de septembre 2006, rapatriés en Europe dans le port du Havre à partir de novembre, les déchets déversés à Abidjan et autour, au bord des routes, dans les caniveaux, les terrains vagues, et les décharges urbaines, sont en attente dans la zone portuaire du Havre, dans l’enceinte d’une installation classée et surveillée.
Avant l’arrivée au Havre du premier transport maritime des déchets d’hydrocarbures, l’association Robin des Bois, les associations riveraines de l’incinérateur de déchets industriels de Salaise (38) où les déchets du Probo Koala devraient être incinérés et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable sont convenus d’une démarche concertée et approfondie tendant à renouveler les modalités de contrôle et d’information du site industriel concerné et à lancer une étude sur les impacts de l’ensemble de la zone industrielle de la plaine roussillonnaise (Péage de Roussillon, Salaise-sur-Sanne).
Les vases sont elles compatibles avec la transparence ?
Brest Métropole Océane est autorisée à réaliser les travaux d’aménagements du port de plaisance du Château de Brest dont une partie des 13 hectares restera sous la tutelle de la Marine Nationale. Cette autorisation fait suite à une enquête publique accompagnée d’une étude d’impact réalisée du 17 juin au 17 juillet 2005. Les analyses produites montraient alors que les niveaux superficiels des vases présentent une contamination en mercure telle que l’immersion des déblais de dragage est incompatible avec le référentiel Géode. Le contaminant pilote est donc le méthylmercure, biodisponible et bioaccumulable pour les organismes marins et humains. Un autre métal, le zinc dépasse les seuils autorisés pour l’immersion.
Les vases sont elles compatibles avec la transparence ?
Brest Métropole Océane est autorisée à réaliser les travaux d’aménagements du port de plaisance du Château de Brest dont une partie des 13 hectares restera sous la tutelle de la Marine Nationale. Cette autorisation fait suite à une enquête publique accompagnée d’une étude d’impact réalisée du 17 juin au 17 juillet 2005. Les analyses produites montraient alors que les niveaux superficiels des vases présentent une contamination en mercure telle que l’immersion des déblais de dragage est incompatible avec le référentiel Géode. Le contaminant pilote est donc le méthylmercure, biodisponible et bioaccumulable pour les organismes marins et humains. Un autre métal, le zinc dépasse les seuils autorisés pour l’immersion.
La sécurité s’envase à Port 2000
Déjà repéré comme reposoir par les oiseaux de mer, ce banc de sable qui s’installe dans Port 2000 à 2 encablures du cercle d’évitage où manœuvrent remorqueurs et porte-conteneurs illustre les dangers d’un port nouveau construit dans la méconnaissance de l’hydrodynamisme de l’estuaire de la Seine et de la dérive des sédiments portuaires. Cette photo prise il y a deux semaines à marée basse suggère les risques à venir pour la circulation maritime à l’intérieur de Port 2000 inauguré en mars 2006 et à l’extérieur où les creusements du chenal d’accès et la mobilité des talus de vases font craindre et constater des échouages prémonitoires, tels celui du Maersk Denton le 23 janvier 2007.
La sécurité s’envase à Port 2000
Déjà repéré comme reposoir par les oiseaux de mer, ce banc de sable qui s’installe dans Port 2000 à 2 encablures du cercle d’évitage où manœuvrent remorqueurs et porte-conteneurs illustre les dangers d’un port nouveau construit dans la méconnaissance de l’hydrodynamisme de l’estuaire de la Seine et de la dérive des sédiments portuaires.
A la poursuite des Probo Erika
Le 19 février 2007, Monsieur Ziriyo Bogui, Président de la Chambre des Comptes de Côte d’Ivoire a remis au chef de gouvernement, Monsieur Charles Konan-Banny, le rapport de la Commission Internationale d’Enquête sur les Déchets Toxiques déversés dans le district d’Abidjan après le passage du Probo Koala. Grâce à l’initiative du gouvernement de Côte d’Ivoire, deux représentants de Greenpeace et de Robin des Bois ont participé en tant qu’experts aux travaux de cette Commission.