Balisage

Les massacres à la tronçonneuse à Grenoble

22 déc. 2003

2 m2 d’espace vert par habitant à Grenoble. 3 m2 à Paris. Et pourtant la capitale des sports alpins et des microtechnologies s’apprète à faire moins encore. Au profit d’un stade de foot, elle va encore réduire l’espace vert par tête de pipe. Chaque grenoblois aura autant de vert autour de lui qu’une poule pondeuse dans un élevage industriel. Il y a pire, des espèces protégées, oiseaux et chauves-souris vont elles aussi être expropriées.

L’inventaire faunistique de l’étude d’impact du stade d’agglomération est insuffisant. Le statut de protection de chaque espèce n’est jamais mentionné, ni le nom latin. Cependant l’étude constate le fort potentiel d’accueil exceptionnel en milieu urbain pour les oiseaux migrateurs et les rapaces nocturnes. Plus de 30 espèces observées dans le parc Paul Mistral sont protégées au niveau national, dont la Chouette chevêche en déclin en France. Ces rapaces sont sédentaires, nichant dans les cavités des vieux arbres. Les Huppes fasciées observées sont en régression en région Rhône-Alpes. La Pie-grièche écorcheur doit faire l’objet de mesures de conservation spéciales concernant son habitat, d’après la Directive européenne “Oiseaux”.

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Un vent mauvais souffle sur Mistral

18 déc. 2003

La tension monte à Grenoble depuis que les défenseurs des arbres sont dans les cimes du Parc Paul Mistral menacé par l’implantation d’une arène sportive. Robin des Bois est solidaire de toutes les associations en action et en alerte. Ce projet ruineux pour la qualité de vie des Grenoblois, les perspectives paysagères et les chouettes doit être abandonné. Grenoble, une des métropoles françaises visées par la pollution atmosphérique a autre chose à entreprendre que d’abattre ses arbres et chasser les piverts.

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Un vent mauvais souffle sur Mistral

18 déc. 2003

La tension monte à Grenoble depuis que les défenseurs des arbres sont dans les cimes du Parc Paul Mistral menacé par l’implantation d’une arène sportive. Robin des Bois est solidaire de toutes les associations en action et en alerte. Ce projet ruineux pour la qualité de vie des Grenoblois, les perspectives paysagères et les chouettes doit être abandonné. Grenoble, une des métropoles françaises visées par la pollution atmosphérique a autre chose à entreprendre que d’abattre ses arbres et chasser les piverts.

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Brouillard sur la Hague

17 déc. 2003

Institué en 1997, le Groupe Radioécologie Nord-Cotentin (GRNC) est en panne, faute de financements et de prise en considération.Sa fonction initiale était d’explorer les corrélations entre les excès de leucémies entre 1978 et 1996 rapportés dans le canton de la Hague et les effluents radioactifs et chimiques des installations nucléaires locales.

On a de plus en plus de tutelles et de moins en moins d’argent” disent les experts.Sans doute mais ce n’est pas de la faute des associations, ni des riverains.

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La plaisance dans la complaisance

9 déc. 2003

Objet : RIF ou la complaisance à la française

La proposition de loi relative à la création du Registre International Français met du cœur à l’ouvrage des constructeurs de bateaux de plus de 24 m de long. Comme les navires de commerce et paquebots internationaux, les propriétaires de ces navires pourraient si le RIF était adopté embarquer et débarquer sans trop de contraintes administratives des cuisiniers philippins ou des mécaniciens abkhazes “mis à disposition” par des entreprises de “travail maritime”.

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Un espoir pour les navires en fin de vie

8 déc. 2003

L’évolution des réglementations et des conventions internationales fait de la démolition des navires un métier d’avenir. L’extraction et l’élimination des matériaux et résidus toxiques et le recyclage des métaux sont deux conditions indispensables à la protection de l’environnement et à l’économie des ressources naturelles.

Dans cette logique, Robin des Bois est favorable au développement des plates-formes de déconstruction navale en Europe du Nord. Elles permettraient de neutraliser sur place les navires poubelles immobilisés dans les ports et d’éviter un raz de marée dans les chantiers asiatiques où les conditions de travail et la gestion de l’environnement sont désastreuses.

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L’enterrement de Soferti

4 déc. 2003

A Granville, les 11 hectares consacrés à l’industrie depuis 1832 et appartenant aujourd’hui à Soferti doivent dans leur totalité être diagnostiqués et dépollués.

Le seul objectif du maintien d’une activité, à savoir le conditionnement d’engrais, est vraisemblablement d’éviter la fermeture administrative du site et l’enclenchement des procédures réglementaires en matière de sites pollués.
Les études partielles relatives aux fermetures des ateliers d’acides sulfuriques montrent des pollutions importantes en plomb et en nickel. 1500 tonnes de terres polluées ont été excavées et Soferti, sous réserve de l’autorisation des services de l’état, voudrait à nouveau les enfouir en bordure de ses 11 hectares avec vue sur mer. Cette solution petit bras repousse la vraie résolution du problème à un avenir incertain.

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L’enterrement de Soferti

4 déc. 2003

A Granville, les 11 hectares consacrés à l’industrie depuis 1832 et appartenant aujourd’hui à Soferti doivent dans leur totalité être diagnostiqués et dépollués.

Le seul objectif du maintien d’une activité, à savoir le conditionnement d’engrais, est vraisemblablement d’éviter la fermeture administrative du site et l’enclenchement des procédures réglementaires en matière de sites pollués.
Les études partielles relatives aux fermetures des ateliers d’acides sulfuriques montrent des pollutions importantes en plomb et en nickel. 1500 tonnes de terres polluées ont été excavées et Soferti, sous réserve de l’autorisation des services de l’état, voudrait à nouveau les enfouir en bordure de ses 11 hectares avec vue sur mer. Cette solution petit bras repousse la vraie résolution du problème à un avenir incertain.

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Grosbreuil – Grossgaff

28 nov. 2003

Objet: soutien de Robin des Bois à la manifestation d’opposition à l’incinérateur – samedi 29 novembre.

L’implantation d’un incinérateur de 190.000 t/an dans une commune rurale qui doit en produire 500 t/an est une injustice sociale et une non-conformité à la loi de 1992 relative à la gestion et à la valorisation des déchets. En effet, les incinérateurs de cette taille sont implantés en périphérie des métropoles régionales comme Rouen, Toulouse, Nantes et alimentent des réseaux de chaleur contribuant au fonctionnement d’usines voisines ou du chauffage urbain.

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Beaujolais: les pollutions coulent à flots

19 nov. 2003

Dans le Beaujolais, on produit plus d’eau polluée que de vin: l’Ardières, l’Azergues, la Vauxonne, la Mauvaise, le Maverand, le Nizerand, ces rivières qui traversent les vignobles sont sinistrées par les pesticides.

Diuron, aminotriazole, atrazine, terbuthylazine, glyphosate, norflurazon, oxadixyl, un cocktail d’herbicides et de fongicides utilisés en viticulture y est présent. Ils sont transportés vers les eaux de surface par le ruissellement des eaux de pluie sur les vignobles en coteaux. Quant à l’arsenic, autorisé comme fongicide agricole sous forme d’arsénite de soude jusqu’au 8 novembre 2001, et interdit à cette date avec effet immédiat pour raisons sanitaires, sa concentration dans les sédiments de l’Azergues atteignait 44mg/kg en février 2002, un chiffre supérieur à la valeur de constat d’impact d’un sol pollué pour un usage sensible. Les concentrations en pesticides mesurées à Lucenay classent l’Azergues et la Saône parmi les rivières ne pouvant plus satisfaire à la production d’eau potable, même avec filtration, et où la diversité biologique est affectée de manière importante. En aval de Villefranche, la Saône est dans la même situation. BAYER S.A. stocke plus de 300 t d’arsénite de soude retiré du marché dans son usine de Villefranche-sur-Saône.

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