Balisage

Le C.E.A. abandonne des déchets radioactifs dans la région parisienne

13 juin 2000

En tant que Centre d’études et de recherche sur les poudres et explosifs, la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Énergie Atomique a déposé un dossier soumis à l’enquête publique en mairie de Vaujours, visant à recueillir une autorisation préfectorale d’abandon du site.

Le dossier reconnaît que des pollutions chimiques, pyrotechniques et des munitions non-éclatées polluent les sous-sols. Une vingtaine de transformateurs au pyralène restent sur place pour faciliter l’installation sur le site d’une pépinière d’entreprise, alors que la cession de ces transformateurs est interdite et qu’ils devront tous être retirés et éliminés d’ici 2010.

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Halte au radium

5 juin 2000

Les activités de la halte garderie du 12 rue Chomel dans le 7 ème arrondissement de Paris sont désormais suspendues par arrêté préfectoral jusqu’à l’enlèvement de toutes les contaminations radioactives. Les 3 laboratoires mobilisés sur le site (OPRI, IPSN et CRII-RAD) ont constaté des taches de contamination au radium dispersées dans le passage cocher, la cour, le rez-de-chaussée, les parties communes, le premier étage, le deuxième étage et les sous-sols du petit immeuble qui abritait le siège de la Société Française des Applications du Radium. Même si les risques sanitaires sont qualifiés de faibles, très faibles, de quasi nuls ou nuls par des autorités scientifiques et médicales, tous les membres du Comité de Suivi sont unanimes pour souligner que cette exposition des enfants aux rayonnements émis par les pollutions historiques est inacceptable et doit être résorbée dans les meilleurs délais.

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L’impair d’argent

30 mai 2000

Objet: remise de “l’Equerre d’argent”à l’architecte Marc Mimram

La remise du prix de “l’Equerre d’argent” aujourd’hui par Madame Tasca, ministre de la Culture, à Marc Mimram, architecte et maître-d’oeuvre de la passerelle Solférino à Paris, ne récompense que l’utilisation exclusive de bois tropicaux surexploités, coupés dans des forêts primaires menacées, et promotionnés par des filières commerciales aux mauvaises pratiques.

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La crèche au radium

20 mai 2000

En 1996, l’association Robin des Bois a envoyé à l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) une liste de sites parisiens susceptibles d’être contaminés par des activités de manipulation, de formulation et de conditionnement du radium. La radium est un métal radiotoxique employé à tort et à travers dans la première moitié du 20ème siècle pour des applications médicales et industrielles.

Dans son inventaire publié en septembre 1998, l’ANDRA précise que le STIIC (Service Technique d’Inspection des Installations Classées agissant sur Paris et les 3 départements de la petite couronne) n’a pu contribuer à rassembler des données complémentaires ou à réaliser d’opérations techniques de lever de doute avec les moyens du laboratoire central de la Préfecture de Paris.
Simultanément, après la diffusion publique des adresses repérées par Robin des Bois, une équipe de techniciens de l’OPRI (Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants) et d’autres laboratoires officiels a enchaîné une visite de 33 sites suspects.
A la suite de ces visites faites en 1 semaine, le Président de l’OPRI déclarait à la presse que seuls 5 cas de très faible radioactivité ont été mis à jour et qu’ils seraient “traités et éliminés dans les jours qui viennent”. Les rapports de visites précisaient en outre qu’un nouveau contrôle serait effectué sur les sites “douteux”.
La crèche n’a en fait été rééxaminée qu’en mai 2000 alors que la première visite signalait “un champ de rayonnement significatif au niveau des 2 siphons d’évacuation des eaux usées”. La directrice de l’association pour l’aide aux mères de famille de Paris avait été avisée de la nécessité d’interdire tout accès à proximité de cette galerie technique.
En fait, les nouvelles investigations ont démontré des points chauds dans les niveaux supérieurs de l’immeuble anciennement occupé par la Société des Applications du Radium et de la Radioactivité.

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La SARIA se décompose

17 mai 2000

L’usine d’équarrissage du groupe SARIA-Industries à Guer dans le Morbihan est entrée en décomposition. Les dysfonctionnements s’y accumulent. Dans la nuit du 9 au 10 mai 2000, une lagune de stockage des effluents a cédé, libérant dans la rivière Aff plusieurs centaines de m3 d’eau polluée par des matières en suspension chargées d’agents infectieux.

Aujourd’hui, des centaines de tonnes de cadavres de bovins morts de maladies s’entassent dans l’usine sans pouvoir être traités rapidement; plusieurs pannes ont bloqué la ligne de production. La viande maintenant en putréfaction exhale des odeurs nauséabondes et répand des jus infectés, menaçant la santé des 60 salariés et des riverains. La Direction des Services Vétérinaires et la Préfecture du Morbihan brillent par leur absence de réaction. Des mesures d’urgence doivent pourtant être prises pour résorber le stock de cadavres et remettre à niveau le fonctionnement de l’unité.

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Port 2000: trafic de risques

9 mai 2000

Objet: le Havre – port 2000 – Dernier jour de l’enquête publique

Le comblement partiel de l’embouchure et de l’estuaire de la Seine par Port 2000 générerait des risques pour la sécurité publique et maritime qui, dans le cadre du débat public (novembre 1997 – mars 1998), des réunions de la Maison de l’Estuaire (mai 1998 – novembre 1999) et des réunions de la Commission de Suivi de la préfecture, ont été occultés avec constance par le Port Autonome du Havre et les services de l’État.

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Port 2000: trafic de risques

9 mai 2000

Objet: le Havre – port 2000 – Dernier jour de l’enquête publique

Le comblement partiel de l’embouchure et de l’estuaire de la Seine par Port 2000 générerait des risques pour la sécurité publique et maritime qui, dans le cadre du débat public (novembre 1997 – mars 1998), des réunions de la Maison de l’Estuaire (mai 1998 – novembre 1999) et des réunions de la Commission de Suivi de la préfecture, ont été occultés avec constance par le Port Autonome du Havre et les services de l’État.

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L’éléphant entre deux eaux

20 avril 2000

Nairobi

La 11 ème session plénière de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) s’est déroulée du 10 au 20 avril 2000 au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à Nairobi, au Kenya. Après la 10 ème réunion d’Harare (Zimbabwe), la volonté des Parties était de désamorcer le conflit entre partisans de la reprise du commerce de l’ivoire et défenseurs de l’éléphant. Le PNUE invitait dès le 9 avril à un “moment de réflexion”, pour que la réunion se déroule dans une atmosphère “de paix, tolérance et dialogue”. Dans ce jeu de compromis, l’Europe a eu un rôle important et s’est posé en médiateur politique plus qu’en défenseur des espèces animales et végétales menacées d’extinction. Mais cette fois encore, certains sujets ont divisé la communauté internationale, comme les poissons, les baleines et le bois. Les sujets sensibles ont été réglés à bulletin secret. Robin des Bois, observateur à la CITES depuis 1988, était à Nairobi.

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Versailles renaît, Fausses Reposes meurt

18 mars 2000

Lundi 20 mars 2000, les premiers arbres vont être replantés dans le parc du Château de Versailles dévasté par la tempête du 26 décembre 1999.

Le même jour, il est prévu d’abattre des chênes, des chataîgniers, des frênes et des érables de haute futaie dans la forêt de Fausses Reposes dans le périmètre de protection du Château de Versailles. Des grands arbres centenaires qui ont magnifiquement résisté à la tempête vont être abattus pour faciliter les travaux et déposer les remblais de l’échangeur de l’autoroute A13.

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Versailles renaît, Fausses Reposes meurt

18 mars 2000

Lundi 20 mars 2000, les premiers arbres vont être replantés dans le parc du Château de Versailles dévasté par la tempête du 26 décembre 1999.

Le même jour, il est prévu d’abattre des chênes, des chataîgniers, des frênes et des érables de haute futaie dans la forêt de Fausses Reposes dans le périmètre de protection du Château de Versailles. Des grands arbres centenaires qui ont magnifiquement résisté à la tempête vont être abattus pour faciliter les travaux et déposer les remblais de l’échangeur de l’autoroute A13.

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