Le Rio Tagus s’enlise à Sète
Les autorités françaises tardent à prendre une décision finale concernant le Rio Tagus. A ce jour, elles envisagent l’exportation du vieux cargo dans le cadre de la réglementation sur les mouvements transfrontaliers de déchets mais ne répondent pas à 2 questions primordiales. Le Rio Tagus peut-il être dispensé de l’application de la réglementation européenne sur le démantèlement des navires? Le Rio Tagus peut-il être remorqué en respectant les exigences de sécurité maritime et de protection de l’environnement?
Moxquitue n°2
Mise à jour du communiqué : Le Pacific Egret est arrivé au Japon le 21 septembre 2017
Communiqué du 30 août 2017
Dans quelques jours, sauf accident, le Pacific Egret va entrer dans la zone d’influence des missiles nord-coréens. Le Pacific Egret transporte 8 tonnes de MOX, le combustible nucléaire fait en France contenant 8 à 10% de plutonium. Cette bombe civile a quitté le port de Cherbourg le 5 juillet 2017.
Après avoir descendu l’Océan Atlantique, passé au large de l’Afrique du Sud, traversé l’Océan Indien et l’Océan Pacifique, elle est attendue dans le petit port privé de la centrale nucléaire japonaise de Takahama, face à la Corée du Nord.
Sous l’empire de l’EPR
Séance folle hier au Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT) devenu pendant quelques heures le conseil de promotion des risques technologiques.
Pendant cinq heures, les organismes de contrôle de la filière nucléaire – ASN et IRSN* -, les fabricants et exploitants – AREVA et EDF-, les experts du Groupe permanent pour les équipements sous pression nucléaires (GPESPN), de la sous-commission permanente appareils à pression et certains membres du Conseil ont minimisé les risques de rupture brutale de la cuve du réacteur EPR de Flamanville en Normandie dus au surplus de carbone dans l’acier des calottes supérieures et inférieures**.
Votre école est-elle toxique ?
Informations aux élèves, aux parents, aux enseignants, au personnel périscolaire et aux riverains
Votre école est-elle toxique ?
Informations aux élèves, aux parents, aux enseignants, au personnel périscolaire et aux riverains
Irma la Dure
En septembre 1995, après le passage de l’ouragan Luis ressenti par les occupants des îles Saint-Martin et Saint-Barthélemy comme un « bombardement », l’état de catastrophe naturelle, le réflexe pavlovien de tous les gouvernements français, avait été dans les jours qui suivent décrété.
22 ans plus tard, Irma est une catastrophe réglementaire. Les habitats collectifs et les complexes touristiques construits à la hâte après Luis n’ont pas tenu compte des normes anticycloniques et de la culture architecturale ancestrale encore visible ici ou là sur les deux îles. La loi littoral ou la règle des 50 pas géométriques interdisant toute construction ou cabanisation à moins de 100 ou 80 m du trait de côte n’ont pas été appliquées.
BBC Shanghai, un risque radioactif pour l’Asie
Octobre 2015. Le BBC Shanghai appartenant à l’armateur allemand Briese Schiffahrts GmbH & Co KG est à la une de l’actualité mondiale du transport maritime. Il a été sélectionné par l’opérateur nucléaire français AREVA pour expédier en Australie des déchets radioactifs retraités dans l’usine normande de La Hague. Pourtant, le navire affiche en matière de déficiences techniques un bilan calamiteux attesté par les autorités maritimes de tous les continents; il avait été détenu à 3 reprises à Bilbao (Espagne), Gladstone (Australie) et en mars 2015 à Honolulu (Hawaï, Etats-Unis). La mobilisation internationale pour réclamer l’affrètement d’un navire sûr n’y fera rien, le BBC Shanghai charge 25 tonnes de déchets radioactifs et quitte Cherbourg (France) le 15 octobre à destination de Port Kembla près de Sydney. L’Indonésie lui interdit l’accès à ses eaux. Il arrive à Port Kembla le 5 décembre après un voyage de 25.000 km.
BBC Shanghai, un risque radioactif pour l’Asie
Octobre 2015. Le BBC Shanghai appartenant à l’armateur allemand Briese Schiffahrts GmbH & Co KG est à la une de l’actualité mondiale du transport maritime. Il a été sélectionné par l’opérateur nucléaire français AREVA pour expédier en Australie des déchets radioactifs retraités dans l’usine normande de La Hague. Pourtant, le navire affiche en matière de déficiences techniques un bilan calamiteux attesté par les autorités maritimes de tous les continents; il avait été détenu à 3 reprises à Bilbao (Espagne), Gladstone (Australie) et en mars 2015 à Honolulu (Hawaï, Etats-Unis). La mobilisation internationale pour réclamer l’affrètement d’un navire sûr n’y fera rien, le BBC Shanghai charge 25 tonnes de déchets radioactifs et quitte Cherbourg (France) le 15 octobre à destination de Port Kembla près de Sydney. L’Indonésie lui interdit l’accès à ses eaux. Il arrive à Port Kembla le 5 décembre après un voyage de 25.000 km.
L’instruction omertante
Hier en fin de séance a été présentée aux membres du CSPRT (Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques*) une instruction qui devrait être soumise dans les plus brefs délais à la signature du ministre de l’écologie et du ministre de l’intérieur et qui ne paraîtra pas au Journal Officiel.
Cette instruction qui prétend tirer les leçons de l’attentat du 26 juin 2015 sur le site Air Products de Saint-Quentin-Fallavier et des « incendies criminels » survenus le 14 juillet 2015 sur deux cuves d’hydrocarbures de la raffinerie Lyondell Basell à Berre l’Etang, restreint considérablement l’accès du public, des journalistes, des avocats et des associations aux informations sur les risques des usines stockant ou mettant en œuvre des substances dangereuses.
Bulletin « A la Trace » n°17
Bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux
764 événements du 1er avril au 30 juin 2017
128 pages illustrées
4,4 Mo
Ormeaux, strombes, bénitiers et conques (p. 4)
Toujours un trafic soutenu et massif entre l’Afrique du Sud et la Chine. Une morgue et des fausses cargaisons de granulés de plastique témoignent de la créativité et du culot de la filière de contrebande. Les sanctions pénales et financières sont fortes. La valeur des saisies dépasse le million d’US$. Les chiens renifleurs sont sur le coup.