Posts Tagged "Bruno Manser"

Nous l’appellerons la passerelle Bruno Manser

11 juil. 2006

Nous l’appellerons la passerelle Bruno Manser

Disparu sur l’île de Bornéo en mai 2000, Bruno Manser est l’ami des peuples forestiers, en particulier des Pénans, nomades des hauts plateaux du Sarawak dont il a su au cours de plusieurs séjours illustrer les scènes de la vie quotidienne, dessiner l’environnement végétal et animal, composer le catalogue des ressources, écrire le dictionnaire de la langue orale et porter dans le monde entier les cris d’alarme d’une ethnie en cours d’expropriation par la déforestation, ses bruits, ses pollutions, ses braconnages.

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Boycott du teck !

23 avril 2002

Depuis 10 ans, les grandes surfaces de bricolage et les grandes surfaces alimentaires ont été sensibilisées aux critères de gestion durable des forêts, aux exigences de transparence et d’information relatives à l’exposition et à la vente de meubles et d’accessoires en bois exotique. Robin des Bois, le Fonds Bruno Manser, Agir Ici pour un Monde solidaire, les Amis de la Terre et Greenpeace mènent en leur nom ou dans le cadre de collectifs ou de réseaux nationaux et internationaux des campagnes d’information et de protestation.

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Paris s’éveille

10 mars 1999

Objet :Passerelle de Tolbiac, 37ème pont de Paris

La passerelle de Tolbiac franchissant la Seine entre le cimetière tropical de la Bibliothèque Nationale de France (5 ha de plancher en ipé –Tabebuia spp-) et le parc de Bercy aura donc un tablier en chêne (Quercus spp.). L’architecte autrichien, lauréat du concours international organisé par la Mairie de Paris, a en effet décidé d’utiliser du chêne.

Au même moment, l’architecte Marc Mimram, s’obstine à vouloir utiliser pour la passerelle Solférino l’ipé, arbre rare originaire d’Amazonie exploité au Brésil dans l’Etat du Parà, à l’insu des peuples forestiers et sans plan de gestion durable. Promoteur inlassable des bois exotiques et pionnier de la déforestation en Amazonie, M. Mimram dénie au bois de chêne toute capacité à résister au climat parisien et juge ce matériau aux multiples usages ancestraux “pas assez fiable”.

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Robin des Bois et la marche pour les forêts du monde

23 oct. 1998

Organisée par l’association “Aux pieds de mon arbre”, la longue marche de Brocéliande à Fontainebleau a commencé à Plélan-le-Grand, le dimanche 18 octobre, jour de marché. La première étape à travers des routes départementales a été l’occasion de vérifier que la Bretagne sent le lisier et qu’elle est envahie par la monoculture du maïs, les boues de l’ensilage et les plans d’eau coquets et illégaux. Le nombre de pavillons ou de maisons anciennes rénovées avec des menuiseries extérieures en bois tropical asiatique, américain ou africain est considérable. La Bretagne, de par la proximité des ports de Nantes, de la Rochelle et de Saint-Brieuc a toujours été encline à utiliser les bois coloniaux. Dès le début du siècle, les boules des pieds de bar étaient en bois de movingui (Disthemonanthus benthamianus) réputé imputrescible.

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Action d’information de Robin des Bois sur les Champs-Elysées et conférence de presse de Bruno Manser

16 déc. 1994

Dans le cadre de la rénovation de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, une cinquantaine de bancs ont été installés sur la voie publique.

Ils sont en ipé (Tabebuia spp.) une essence rare poussant dans la forêt amazonienne.

L’ipé est aussi utilisé sur l’esplanade de la Très Grande Bibliothèque dans le XIIIème arrondissement. Alors même qu’en 1992, 124 pays dont la France s’engageaient à user avec circonspection des ressources forestières tropicales, les urbanistes parisiens s’engageaient dans la voie du pillage.

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