Posts Tagged "naufrage"

A venir : une marée noire en Antarctique

26 nov. 2007

A venir : une marée noire en Antarctique

Le naufrage de l’Explorer près de la péninsule antarctique montre une fois de plus le danger du tourisme de masse et de la navigation au Pôle Sud. Il est déplorable qu’un navire battant pavillon libérien, construit en 1969 ait pu en été austral 2007 trimbaler 91 touristes, 9 responsables d’expédition et 54 membres d’équipage en majorité philippins. Ça fait beaucoup de monde sur un navire de 72 m de long.

En 1989, le Bahia Paraiso, un navire argentin a lui aussi coulé au large de la péninsule antarctique. Deux ans après le naufrage, l’Argentine avec le soutien technique de la compagnie de sauvetage Smit a pompé 150 t de carburant résiduel à l’intérieur de l’épave. Une équipe interdisciplinaire de scientifiques a évalué sur le long terme les conséquences de la marée noire sur l’écosystème marin local, sur les sites de reproduction d’oiseaux de mer et sur l’habitat des phoques et des manchots-Adélie. Sept ans après la marée noire, deux espèces d’oiseaux étaient considérées comme n’ayant pas recouvré leur niveau de référence. Aujourd’hui encore des irisations s’échappent du Bahia Paraiso.

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Note d’information n° 2 : naufrage du Sokalique

28 août 2007

Objet: Ocean Jasper / Sokalique

Robin des Bois redit que l’article 97 du droit international de la mer (Convention de Montego Bay) sur lequel se fonde la justice française pour justifier un procès aux Iles Kiribati n’est pas approprié. Cet article concerne les abordages en haute mer ; la haute mer au sens de la Convention est au-delà des Zones Economiques Exclusives du ou des états riverains, lesquelles peuvent s’étendre jusqu’à 200 milles au large. Dans le cas particulier, en se référant aux informations données par la préfecture maritime de Brest (« 100 km environ au nord d’Ouessant ») la collision a eu lieu ou bien dans la Zone Economique Exclusive française, ou bien dans la Zone Economique Exclusive anglaise.

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Le procès peut avoir lieu en France

23 août 2007

Objet : Ocean Jasper / Sokalique

Le coup de fil pendant le week-end entre le Président de la République française et son homologue des îles Kiribati est très loin d’être suffisant pour endiguer le raz-de-marée des pavillons de complaisance. Aux avantages fiscaux et sociaux que les armateurs avaient jusqu’alors à immatriculer leurs navires dans des états étrangers, s’ajoute de plus en plus l’immunité ou la recherche de l’immunité juridique des différentes entités qui prospèrent autour des pavillons de complaisance. Cette tendance s’est récemment manifestée pendant le procès de l’Erika, pavillon maltais, quand la société italienne de classification Rina a réclamé l’immunité en mettant en avant qu’elle était en matière de classification des navires une sorte de service diplomatique de l’Etat de Malte. Cette requête n’a pas encore été examinée sur le fond.

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Note d’information 1: naufrage du Sokalique

19 août 2007

Suite au naufrage du caseyeur Sokalique au large de l’Ile d’Ouessant, l’association Robin des Bois tient à faire part des faits suivants :

L’un des navires impliqués, l’Ocean Jasper, a un très mauvais profil. En 2007 et en 2006, 26 déficiences y ont été observées en Croatie et en Grèce dans le cadre des inspections de l’Etat du port. Jusqu’en mai 2007, il était immatriculé en Corée du Nord sous le nom de Nilly puis Jilly. Le pavillon de la Corée du Nord est connu comme le plus mauvais et le plus dangereux des pavillons de complaisance. L’état de l’Ocean Jasper après l’abordage suscite des inquiétudes supplémentaires et impose avant tout nouveau mouvement une inspection en cale sèche.

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Alerte à Port-Saint-Louis-du-Rhône

13 avril 2007

Une vieille barge anonyme à quai depuis plusieurs années quai de la Sardinerie à Port-Saint-Louis-du-Rhône prend de la gîte, menace de couler et constitue donc un risque pour l’environnement marin et dans une certaine mesure pour la sécurité des personnes puisque son accès est libre. En tout état de cause, cet objet encore flottant ne remplit pas les critères de sécurité exigés pour le transport ou le stockage marin d’hydrocarbures ou de déchets d’hydrocarbures.

Il semble que cette barge d’environ 30 m de long soit la propriété du Port Autonome de Marseille et qu’elle ait servi dans le temps de navire de soutage. Des résidus, croûtes et dépôts de fuel lourd dont, selon une évaluation sommaire la quantité globale est de l’ordre de grandeur de plusieurs tonnes, se trouvent à bord.

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