Systèmes de refroidissement irréparables
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°5
Les bassins portuaires de la centrale de Fukushima Daiichi tels qu’observables sur les photos satellites et aériennes sont envahis par des hydrocarbures visuellement repérables et sans doute par des rejets radioactifs incontrôlés liquides et invisibles. Ces pollutions proviennent du lessivage des sols et de la dislocation des équipements et des canalisations. Une centrale nucléaire a besoin de gasoil, notamment pour le fonctionnement espéré des groupes électrogènes de secours.
Mort du nucléaire
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°4
La France et le Japon marchent à pas forcés depuis 30 ans vers un nucléaire radieux et illimité.
Surgénérateurs en panne, retraitement de combustibles irradiés et réserves inutiles de plutonium, réacteurs élevés en batterie, décharges internes de déchets et de combustibles irradiés, les gouvernements japonais et français n’ont cessé de se conforter, de s’encourager, de se compléter, de se tromper et de glorifier le nucléaire civil.
Le Mox
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°3
Dans la longue coopération nucléaire franco-japonaise, il faut inclure le combustible Mox contenant de l’uranium enrichi et du plutonium. En octobre 1999, des chargements de Mox ont été transportés par voie maritime entre Cherbourg et le Japon. Le Pacific Teal a livré du combustible Mox dans le port d’Okuma à destination de Fukushima, la-même où des réacteurs nucléaires exploités par Tepco sont en difficulté. Cette livraison survenait quelques heures après un accident majeur sur le complexe nucléaire de Tokai-Mura qui est aujourd’hui lui aussi touché par les évènements en cascades post séisme et tsunami. A cette occasion, le gouvernement japonais avait ralenti la diffusion des informations et minoré les effets sur les travailleurs dont 2 sont morts après l’irradiation.
Les centrales nucléaires et les agressions externes
Séisme et tsunami au Japon
Communiqué n°1
Robin des Bois exprime sa solidarité envers le peuple japonais.
Les réacteurs nucléaires et autres installations atomiques ne sont pas suffisamment protégés contre les agressions externes climatiques et géologiques comme les tremblements de terre, les inondations, les cyclones et tempêtes, les chutes de neige et les incendies (1).
Pour ce qui concerne les séismes, la compréhension et la modélisation des mouvements et déformations de terrain ont beaucoup progressé depuis 20 ans. Les réacteurs nucléaires dans le périmètre d’influence du séisme qui vient de s’abattre sur le Japon ont été pour la plupart construits entre 1967 et 1981. Le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi qui à ce jour pose le plus de problèmes date de 1967. Par conséquent, il n’a pas pu bénéficier des dispositions constructives parasismiques imposées par les retours d’expérience. Au Japon, la destruction des immeubles d’habitations qui ne bénéficient pas de ces dispositifs est planifiée. Par contre, les réacteurs nucléaires anciens ont par exemption une durée de vie prolongée conformément à la doctrine franco-japonaise sur la poursuite d’exploitation des réacteurs nucléaires. Début novembre 2010, les autorités nucléaires françaises et japonaises se sont rencontrées à Tokyo pour coordonner les conditions de mise en œuvre de la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs.
Déchets post-catastrophe: risques sanitaires et environnementaux – 2007
Le rapport complet – Septembre 2007 v3 (300 pages, 20 Mo)
Le rapport sans les annexes (138 pages, 2,5 Mo)
Les annexes seules (162 pages, 16 Mo)
Robin des Bois a initié en 2005 une réflexion sur les déchets post-catastrophe avec les professionnels du traitement des déchets qui a abouti à la création du GEIDE post-catastrophe (Groupe d’Expertise et d’Intervention Déchets). Le rapport «Déchets post-catastrophe: risques sanitaires et environnementaux» a été publié avec l’aide de l’ADEME en 2007.