Les roublards
13h50 / Gaz et Nucléaire
Gaz
Un nouveau ship to ship (transbordement) de gaz sibérien a eu lieu le 6 avril 2022 au large du fjord de Mourmansk entre le Christophe de Margerie, méthanier brise-glace, armateur russe, pavillon Chypre, et le Clean Planet, méthanier conventionnel, armateur grec, pavillon Iles Marshall. Sauf contre-ordre, le Clean Planet se dirige vers le terminal gazier de Zeebrugge, Belgique. Un ship to ship strictement identique avait eu lieu les 24-25 mars et avait abouti à une livraison à Dunkerque le 30 mars.
Arrivée du Clean Planet au terminal gazier de Dunkerque
Les 170.000 m3 de Gaz Naturel Liquéfié en provenance de Yamal, Sibérie, ont été transbordés dans le Clean Planet depuis le méthanier brise-glace Christophe de Margerie au large de Mourmansk les 24 et 25 mars.
Le virus russe
Le gaz russe avance masqué
Ukraine – communiqué n°6
11h00
Certains ports comme Zeebrugge et Dunkerque n’annoncent plus systématiquement les arrivées des navires sur leurs sites internet. Le port de Nantes-Saint-Nazaire continue à afficher des prévisions fiables.
Malgré les tensions, le courant passe
Ukraine – communiqué n°5. 7 mars 2022 – 16h00
Nucléaire : les centrales slovaques font le plein
Le 1er mars, un Iliouchine-76TD de la Volga-Dnepr Airlines spécialisé dans le transport de colis lourds a survolé la Pologne avec l’autorisation de l’OTAN pour transporter des combustibles nucléaires neufs en Slovaquie. Parti de l’aéroport de Domodedovo à Moscou, il a contourné l’Ukraine, survolé la Biélorussie et traversé l’espace aérien polonais pour atterrir à Bratislava. Selon les règles de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), seuls les colis urgents de petite taille, par exemple les produits radio-pharmaceutiques à courte durée de vie, sont transportés par voie aérienne. Le crash d’un avion transportant des combustibles nucléaires neufs expose les populations et l’environnement à des risques considérables.
Le gaz russe à la trace
Ukraine – communiqué n°4. 4 mars 2022 – 16h30. (Mise à jour le 4 mars à 17h)
Suite au communiqué de Robin des Bois « Sanctions envers la Russie : vont-ils oser ? » du 24 février 2022 (1), jour du début de l’invasion russe de l’Ukraine, l’ONG a cartographié la position actuelle des 15 méthaniers brise-glace qui exportent du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) dans les ports européens depuis le terminal gazier de Yamal en Sibérie.
Felicity Ace †
Dans son communiqué du 18 février 2022, Robin des Bois indiquait que l’incendie dans le Felicity Ace était livré à lui-même et qu’il était susceptible de se propager à tous les ponts-garages. L’ONG ajoutait que les incendies de ce type se terminent en général mal pour les cargaisons, les voituriers, et dans certains cas pour les fonds marins (1).
C’est fait. Le Felicity Ace a coulé hier 1er mars à 09h, heure locale.
Sanctions envers la Russie : vont-ils oser ?
Annuler le contrat franco-russe de conversion et d’enrichissement de l’Uranium de Retraitement (URT)
Chaque année, l’usine de la Hague produit environ 1000 tonnes d’URT à partir des combustibles usés sortant des centrales nucléaires françaises. Le stock d’URT est aujourd’hui d’environ 27.000 tonnes. Le ré-enrichissement de l’URT pour en refaire des combustibles « neufs » ne peut pas se faire en France. La seule usine de conversion de l’URT en URE (Uranium de Retraitement Enrichi) est en Russie. L’économie circulaire du nucléaire français passe par Tomsk en Sibérie.
Un nouveau méga garage en feu sur l’océan
10 février 2022. Le Felicity Ace quitte le port allemand d’Emden. Il transporte 3965 voitures, principalement des Volkswagen et des Porsche ainsi que 189 Bentley et des Audi. Il était attendu au port de Davisville, North Kingston (Rhodes Island, États-Unis) le 23 février. Il est exploité par l’armateur japonais Mitsui Osk Line (MOL).
L’horizon est notre avenir, ne le gaspillons pas !
(30 juillet 2020)
Nous, fous des falaises, des criques, des grèves,
peintres des vagues, des brouillards, des horizons sombres, radieux, illuminés,
sous la neige, sous la pluie, sous les arcs-en-ciel, sous l’étonnement des pêcheurs et des ramasseurs d’algues,
sommes consternés de savoir nos sujets émerveillés aujourd’hui présents dans les musées du monde entier sous la menace de l’industrie éolienne démesurément verticale et dévoreuse de fonds, fâcheuse et faucheuse de la mer et de nos rêves.