Eoliennes offshore : la mer vendue à la découpe et transformée en zone industrielle
La ruée vers le zef, 25 février 2004
Enquêtes publiques Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer et Fécamp
Position de Robin des Bois sur les projets éoliens offshore. pdf, 5 pages, 201 ko
Commentaires complémentaires – Enquête Publique Courseulles-sur-Mer (pdf, 1,3 Mo)
Commentaires complémentaires – Enquête Publique Fécamp (pdf, 1,3 Mo)
Articles de Presse Océan (pdf) et de Ouest France (pdf) du 22 septembre 2015 suite à la conférence de presse de Robin des Bois concernant le projet de Saint-Nazaire.
Excès de vitesse pour l’éolien off-shore
Les enquêtes publiques pour les zones industrielles éoliennes se déroulent dans des conditions hétéroclites et incohérentes.
Pour le site de Saint Nazaire, estuaire de la Loire, le dossier est consultable du 10 août au 25 septembre.
Pour le site au large de Courseulles-sur-Mer, Baie de Seine, le dossier est consultable du 10 août au 10 octobre.
Pour le site au large de Fécamp, Pays de Caux, le dossier sera consultable du 1er septembre au 8 octobre.
Etant donné la complexité, la nouveauté, la difficulté de reconstituer les effets cumulés des 3 projets sur les oiseaux, les poissons et les mammifères marins et les inégalités d’information, voire les contradictions entre chacun des 3 dossiers, Robin des Bois a aujourd’hui demandé aux autorités compétentes d’étendre à 2 mois la durée de toutes les enquêtes publiques. Cette demande de prorogation et d’homogénéisation est conforme à l’article R 123-6 du Code de l’Environnement et à l’importance stratégique des 3 projets qui consacrent l’industrialisation de la mer, l’appauvrissement volontaire de ses richesses et ressources biologiques et l’expropriation des pêcheurs et autres usagers.
19 organisations demandent le gel des subventions et des installations de l’offshore éolien ainsi que l’organisation d’une Conférence
La multiplication des projets d’usines éoliennes offshore au long du littoral de la mer du Nord à la Méditerranée inquiète à plusieurs titres les marins, les pêcheurs professionnels, les populations riveraines, les naturalistes. Les fondements financiers et économiques de cette option énergétique sont douteux aux yeux de nombreux experts et d’une grande partie de l’opinion publique. L’offshore éolien tente de s’imposer avec les mêmes méthodes et la même absence de débat démocratique, technique et financier que le nucléaire dans les années 70-80 ou aujourd’hui l’éolien terrestre invasif. Une simple concertation régionale pour décider des endroits où des éoliennes seront implantées est totalement insuffisante. Il faut préalablement s’assurer que l’option éolienne offshore est globalement pertinente d’un point de vue environnemental, énergétique et financier. Il s’agit d’une orientation majeure engageant à long terme la France, les paysages, la biodiversité et le domaine maritime.
Le Cape Ray arrive en Europe du Nord
Le navire usine de l’US Navy, le Cape Ray, va dans les jours à venir s’engager dans l’Atlantique et le Golfe de Gascogne pour remonter en mer du Nord.
Le Cape Ray transporte 6000 t de déchets chimiques liquides et solides sous-produits par la neutralisation en Méditerranée de 560 t de précurseurs des munitions chimiques syriennes.
La mission du Cape Ray s’est poursuivie du 9 juillet au 18 août. Elle a consisté à diluer les précurseurs du gaz sarin et du gaz moutarde retirés du territoire syrien. Seuls des communiqués laconiques du Pentagone ont ponctué cette campagne maritime de neutralisation. Aucune information détaillée sur les conditions météorologiques, les localisations du navire, les aléas techniques, les rejets atmosphériques n’a été publiée. La neutralisation des armes chimiques syriennes a été, comme leur fabrication, entourée d’un secret absolu.
Élimination des munitions chimiques syriennes (n°5)
Selon l’OIAC (Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques), la phase la plus complexe de l’élimination des munitions chimiques syriennes vient de se terminer avec le retrait des derniers précurseurs et autres composants chimiques du territoire syrien. Ce premier pas a été continuellement différé en dépit de la bonne connaissance des risques encourus et de la contribution de plusieurs Etats membres de la Convention.
Maintenant la phase 2 va rentrer dans un territoire inconnu. 20 t d’ypérite et 540 t de précurseur du gaz sarin devraient être neutralisées en mer.
Élimination des munitions chimiques syriennes (n°4)
Depuis le début de l’année, 2 navires de commerce errent dans les eaux internationales de la Méditerranée orientale. Leurs positions exactes sont tenues secrètes. L’Ark Futura est un roulier de 180 m de long. Il bat pavillon danois. Son équipage est composé de marins de plusieurs nationalités. Le Taiko est un roulier de 262 m de long. Il bat le pavillon bis norvégien. Les rouliers sont des sortes de garage. En cas de collision ou d’incendie, ils sont très vulnérables et coulent rapidement.
L’horizon et les plages du D-Day menacés par une zone industrielle
La zone industrielle maritime occupera 50 km2 et sera hérissée par 75 monstres d’acier et de matériaux composites non recyclables de 150 m d’envergure. Ils culmineront à 180 m au dessus de la mer. Les fonds marins seront percés par les pieux de fondation. Les sédiments marins seront occupés par un fouillis de câbles électriques. Chaque machine pèsera au minimum 1500 tonnes. Aucune éolienne de ce type et de cette puissance, 6 Mw, n’a prouvé en condition réelle sa capacité de résistance et de productivité.
Le poker venteur
Assises Nationales des Energies Marines Renouvelables. 8-9-10 avril. Cherbourg.
Nous avons dégradé le littoral. Allons nous maintenant transformer la mer côtière en zone industrielle ?
Les éoliennes offshore font couler beaucoup d’encre, de promesses incertaines et de risques certains pour la biodiversité, les activités de pêche et la sécurité maritime.
La fuite en avant des faiseurs de miracles débouche sur le gigantisme.
A peine l’Haliade 150 d’Alstom est elle implantée à terre sur un site pilote en bord de Loire que des usines de production sont promises à Cherbourg et à Saint Nazaire, que des milliers d’emplois virtuels sont créés et que 288 monstres marins de 175 m de haut et 150 m de diamètre s’imposent en baie de Seine, en face de Fécamp et de Saint-Nazaire.
Élimination des munitions chimiques syriennes (n°3)
Le navire américain Cape Ray se dirige vers la mer Méditerranée.
Sa mission est de détruire les substances prioritaires composant les munitions chimiques syriennes. Les seuls essais en mer du système mobile de neutralisation des armes chimiques ont été réalisés avec de l’eau.
Le scénario du Cape Ray a été mis en place « pour éviter d’avoir à déposer les substances chimiques sur un territoire quelconque où nous aurions eu à composer avec le contexte politique et environnemental et à se conformer à des lois nationales ». Telle est la déclaration début janvier du Sous-Secrétaire d’Etat à la Défense des Etats-Unis, Monsieur Frank Kendall.