Piste d’atterrissage en Antarctique : Merci pour les générations futures
Voulue par le gouvernement socialiste, les militaires, certains scientifiques français, par les dinosaures de l’écologie (Paul-Emile Victor) et finalement acceptée par le commandant Cousteau, la piste d’atterrissage sur l’archipel de Pointe Géologie en Terre Adélie en Antarctique était une catastrophe annoncée.
Dès juin 1984, une mission scientifique et technique du Ministère de l’Industrie et de la Recherche donnait l’alerte : “En ce qui concerne la conception, l’hypothèse de base selon laquelle l’action de la mer se limite à une action de la houle s’est avérée non vérifiée puisqu’un phénomène de coulée d’enrochements sur le talus de la digue a été constaté en l’absence de houle apparente importante…Ce phénomène montre que l’action de la mer a été sous-estimée…”
Les mystères du Sherbro
Objet : Action : Robin des Bois chez Delmas – Dunkerque
Quand un conteneur tombe d’un navire cypriote, c’est un scandale. Quand 90 conteneurs tombent d’un navire français, c’est une fatalité.
La désinvolture et la carence de communication de la compagnie Delmas après le désarrimage du Sherbro est conforme à l’opacité et à la confidentialité traditionnelle des armateurs.
Or, des conteneurs tombés à la mer ne relèvent plus du domaine commercial et privé. Leurs cargaisons polluent la mer et déferlent sur le domaine public maritime.
Transport maritime : le Sherbro servira-t-il de détonateur ?
Dans le cadre de la Conférence sur la Protection de la Mer du Nord, les Etats riverains de la Mer de la Manche et de la Mer du Nord se sont engagés dès 1990 “à réduire les risques de perte à la mer de matières dangereuses et à renforcer les moyens de récupérer les marchandises tombées à la mer”.
Force est de constater que ni la France, ni la Hollande, ni la Belgique n’ont tenu ces engagements.
– Le seul remorqueur français affrété par la Marine Nationale dans la Manche a été obligé, le 11 décembre 1993, d’abandonner le repérage et le marquage des conteneurs tombés du Sherbro pour porter secours à un car-ferry anglo-normand.
Paris : crise de l’arbre dans le 13ème
Objet : inauguration du Centre d’Information pour l’Aménagement de la Z.A.C. (Zone d’Aménagement Concerté) Seine Rive Gauche, métro quai de la Gare, Boulevard Vincent Auriol.
Une palissade en iroko ainsi que des escaliers et un parvis viennent d’être montés autour du pavillon d’exposition en forme de tepee, clin d’œil complice aux Indiens d’Amérique. 3 jeunes Ginkgos, l’arbre aux quarante écus, dont on dit qu’ils résistent aux pollutions urbaines, ont été plantés à côté.
Robin des Bois chez Delmas
Pour briser l’opacité et la confidentialité du transport maritime, 7 militants de Robin des Bois occupent depuis ce matin 11H30, le hall de réception de la Tour Delmas à la Défense.
L’association Robin des Bois exige que soient publiées :
– La liste des matières dangereuses au départ du Havre le 8 décembre 1993,
– La liste des conteneurs et des marchandises tombées à la mer alors que le Sherbro se rendait du Havre à Montoir dans l’estuaire de la Loire ;
– La preuve administrative du débarquement des conteneurs de détonateurs et de matières explosives en Afrique.
Delmas : des conteneurs sans transparence
L’association Robin des Bois qui a occupé les locaux de la compagnie Delmas le lundi 10 janvier, de 11H30 à 20H30 s’est vue opposer une fin de non recevoir. Craignant “une interprétation délirante des informations” et préférant communiquer “avec des canaux sûrs”, la direction de la Delmas s’est refusée à tout commentaire nouveau sur l’affaire du Sherbro.
Delmas a en particulier refusé de révéler la liste des cargaisons embarquées dans les 88 à 91 conteneurs tombés à la mer.
La Mystification du Sherbro
Le cafouillage entre la préfecture maritime de Cherbourg et celle de Brest est enfin éclairci. Comme l’avaient affirmé Robin des Bois et une partie de la presse, le Sherbro a bien perdu entre Cherbourg et Brest un conteneur d’explosifs.
En effet, la nitrocellulose imprégnée d’alcool est classée selon le code I.M.D.G (International Maritime Dangerous Goods) comme matière explosive (1-1D ou 1-3C). L’affirmation de la préfecture maritime de Brest selon laquelle aucun conteneur d’explosif n’est tombé du Sherbro est mise à mal.
La Flèche n°24
journal de Robin des Bois – janvier 1994 (4.50 Mo)
– Nantes : le cancer des tropiques page 10
– La chasse aux bois tropicaux page 10
– Ipé/okoumé: le caprice des vieux page 11
– Une ressource renouvelable des forêts amazoniennes : l’ivoire végétal page 12
Merci beaucoup Delmas !
Objet : Echouage de produits toxiques et explosifs sur le littoral
La compagnie Delmas s’engage dans un communiqué à payer les frais de ramassage des substances échappées des conteneurs tombés de son navire, le Sherbro, entre le Cap de la Hague et le Finistère.
Par cet acte de contrition, le plus gros transporteur maritime français entend échapper à d’éventuelles procédures judiciaires. Pour sa part, l’association Robin des Bois a écrit aux préfets des départements de la façade atlantique (*).
Un arrêt du Conseil d’Etat en date du 23 février 1979 oblige en effet l’administration à poursuivre ceux qui polluent ou dégradent le domaine maritime public et à les déférer devant le Tribunal Administratif suivant la procédure de contravention de grande voirie. Le Tribunal Administratif est non seulement susceptible d’infliger une amende aux fautifs mais aussi de les obliger à réparer l’atteinte causée. Au cas où les représentants de l’Etat n’entameraient pas ces poursuites, l’association Robin des Bois attaquera l’Etat devant les Tribunaux Administratifs.
Les bateaux bombes
Objet : détonateurs sur le littoral
Aujourd’hui, le Panther, petit caboteur de 62 mètres de long, va quitter le port de Cherbourg avec à bord des grenades, du perchlorate d’ammonium en provenance de la Société Nationale des Poudres et Explosifs de Bordeaux, des munitions de première catégorie ainsi que des fusils mitrailleurs Herstal.
En 1991, un début d’incendie avait eu lieu sur un bateau du même type parti de Cherbourg pour le port de Drogheda en Irlande.
En 1987, un autre caboteur spécialisé dans le transport d’explosifs, le Hornestrand, après un début d’incendie dans ses cales avait été abandonné par son équipage et a dérivé pendant 5 jours dans la mer de la Manche. Il était chargé de 240 tonnes de dynamite et de 130 tonnes de détonateurs.