Balisage

Nu’uroa : la bombe touristique

25 mai 1993

Depuis 8 mois, des dizaines de familles occupent le terrain Rivnac, sur la Pointe des Pêcheurs, dans commune de Punaauia, à 15 km de Papeete, en Polynésie française.

Le site Rivnac (du nom d’un de ses derniers locataires) est le dernier massif arborescent de la côte ouest de Tahiti. Il sert d’aire de promenade et de baignade aux milliers d’habitants du quartier populaire de Nu’uroa. 30 familles de pêcheurs travaillent dans le lagon riverain. Selon les historiens et les archéologues, la pointe de Nu’uroa est un haut lieu culturel et rituel du patrimoine polynésien.

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45ème réunion de la CBI – commentaires de Robin des Bois

14 mai 1993

Kyoto

Les débats se sont déroulés avec un absolu manque de sérénité et de courtoisie. Chaque matin, délégués et observateurs avaient à se frayer un passage à travers une haie de manifestants vociférants, affiliés au “All Japan Seamen’s Union” et aux partis d’extrême droite liés à la mafia et au gangstérisme japonais. Dans son discours d’ouverture, le responsable de la délégation japonaise a aimablement traité les baleines de “vaches sacrées de l’Occident”. Un cocktail officiel a servi des morceaux choisis de baleine.

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La Flèche n°22 Spécial Vases – 1993

3 mai 1993

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Baleine : la médecine traditionnelle de Ciba-Geigy et de Roussel-Uclaf

21 avril 1993

Sur les étagères de l’apothicaire avec la bonne tisane pour le foie, la jouvence de l’Abbé et l’amer papier d’Arménie, il y a encore le blanc de baleine.

Il résulte d’une lecture attentive du Vidal, “bible” des médecins, que de nombreuses spécialités pharmaceutiques ont comme excipient ou adoucissant du blanc de baleine : des comprimés, dragées, quelques pommades et un suppositoire.

Le blanc de baleine ou spermaceti ou cire de cachalot est extrait de la tête et des sinus du cachalot. Il est remarquable par sa viscosité, sa stabilité et son innocuité.

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Dragage à Cherbourg : la Marine Nationale se dégonfle

5 avril 1993

Selon l’avis aux navigateurs et les déclarations de la Direction des Travaux Maritimes de Cherbourg, l’opération de dragage du port militaire devait durer entre 4 et 5 mois, et ne “jamais s’arrêter, sauf en cas d’intempéries”.

L’interruption des travaux (commencés le 9 février) prouve que la Marine Nationale, craignant les réactions légitimes des populations ainsi que le jugement du Tribunal Administratif de Caen prévu pour le 15 avril, ne procède pas au grand nettoyage du complexe militaro-industriel et se contente du minimum vital au lancement du sous-marin nucléaire le Triomphant.

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Vases militaires de Cherbourg : 1ère interpellation par les écologistes de M. Léotard et de M. Barnier

31 mars 1993

Depuis le 8 février, l’association Robin des Bois s’oppose au rejet de 260.000 tonnes de vases extraites dans le complexe militaire et industriel de l’arsenal de Cherbourg. Ces vases sont rejetées entre 3 et 7 miles du littoral dans un écosystème côtier riche en homards, en congres, en bars, en moules. Ces vases sont qualifiées de “déchets industriels” par le syndicat CFDT du Nord-Cotentin. En effet, c’est seulement à partir de 1985 que des efforts ont été envisagés, puis entrepris pour réduire le rejet brut des déchets liquides de l’arsenal et de ses chantiers navals dans les bassins du port militaire.

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La Flèche n°21

1 mars 1993

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Cherbourg : l’arsenal se soulage en mer

8 févr. 1993

Les faits : Le port militaire de Cherbourg entreprend une campagne de dragage visant à faciliter le lancement estival de la coque du Triomphant, sous-marin nucléaire de la “nouvelle génération”. 200.000 m3 de vases vont être évacuées en mer à environ 4 miles du littoral. Les vases des ports militaires et des arsenaux sont les plus chargées en toxiques rémanents. En effet, à la concentration et aux rejets des bateaux militaires des chantiers navals et fabriques de munitions, s’ajoutent les activités et rejets industriels. La spécificité du port militaire de Cherbourg, lieu de construction, de transit et de désarmement des sous-marins à propulsion nucléaire, peut avoir engendré des contaminations radioactives des sédiments vaseux.

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Robin des Bois est au Japon pour protester contre l’arrivée du Plutonium

4 janv. 1993

Exempt de risques naturels ?
Le voyage du Plutonic devait être exempt de tous risques naturels. Or, pour éviter les risques d’origine humaine et les protestations universelles, le plutonium a emprunté la route la plus longue et la plus périlleuse, passant très au sud du Cap de Bonne Espérance, traversant l’océan austral, près de la convergence antarctique, dans une zone que les marins japonais connaissent bien puisqu’ils y chassent des baleines et qui, exceptionnellement cette année est hantée par des Iceberg provenant de la débâcle estivale du continent antarctique.

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Robin des Bois est au Japon pour protester contre l’arrivée du Plutonium

4 janv. 1993

Exempt de risques naturels ?
Le voyage du Plutonic devait être exempt de tous risques naturels. Or, pour éviter les risques d’origine humaine et les protestations universelles, le plutonium a emprunté la route la plus longue et la plus périlleuse, passant très au sud du Cap de Bonne Espérance, traversant l’océan austral, près de la convergence antarctique, dans une zone que les marins japonais connaissent bien puisqu’ils y chassent des baleines et qui, exceptionnellement cette année est hantée par des Iceberg provenant de la débâcle estivale du continent antarctique.

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