Balisage

42 marins et 5867 vaches périssent en mer

4 sept. 2020

42 marins et 5867 vaches périssent en mer

Le 14 août 2020 en fin de journée, le Gulf Livestock 1 et son équipage de 43 marins quittent Napier sur la côte orientale de l’île du Nord, Nouvelle-Zélande. La bétaillère maritime a chargé 5867 vaches destinées à la Chine. Le navire doit atteindre Tangshan, province du Hebei, après un voyage de 17 jours. Dans la nuit du 2 septembre, il est au sud-ouest du Japon. Il lance un appel de détresse à 1h40, heure locale. Il se trouve à 185 km à l’ouest de l’île d’Amami Oshima. Un de ses moteurs est tombé en panne. Il est pris dans le typhon Maysak de catégorie 4. Les vents soufflent sur le navire qui offre une prise au vent fatale. Le Gulf Livestock 1 chavire et sombre. En fin de journée, les avions des garde-côtes japonais repèrent à proximité de la dernière localisation du navire un canot de sauvetage vide et, dans l’eau, un rescapé. Sareno Edvarodo, 45 ans, commandant en second de nationalité philippine, est secouru par un des 4 navires participant aux recherches. Un autre marin est récupéré inconscient et sa mort est constatée à l’hôpital. 37 marins philippins, 2 néo zélandais, un singapourien et un australien, sont portés disparus. Les vaches sont englouties; cependant des cadavres sont repérés à la surface de la mer et il n’est pas impossible que des carcasses s’échouent sur les rivages dans les semaines et mois qui viennent.

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Terrassés par qui ou quoi ?

26 août 2020

Terrassés par qui ou quoi ?

Mise à jour 26 août 2020: cf. “Une année à cyanobactéries”, article rédigé par le directeur de Robin des Bois paru dans le Charlie Hebdo du 26 août 2020 (pdf)

Le 3 juillet 2020.
La mort de près de 400 éléphants au nord du Botswana depuis 3 mois est mystérieuse. Elle est aussi suspecte. Elle s’inscrit dans un contexte politique et social douloureux pour les éléphants. L’actuel président du Botswana et les députés du Nord sont d’accord avec les agriculteurs du delta de l’Okavango pour considérer l’éléphant comme un nuisible, sauf quand des permis de chasse sont délivrés pour des dizaines de milliers de dollars à des chasseurs venus d’Europe, des Etats-Unis ou de Russie, une opportunité qui a été ratée cette année grâce à la pandémie Covid-19. La piste de l’empoisonnement par des extrémistes ne peut pas à priori être écartée.

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« A la Casse » n°60, le mondial de la démolition des navires

4 août 2020

« A la Casse » n°60, le mondial de la démolition des navires

« A la Casse » n°60 (pdf – 9,4 Mo)
Trimestriel d’information et d’analyses sur la démolition des navires
Avril, mai, juin 2020

– Les banques sont piégées. Elles prêtent de l’argent à des armateurs. Elles se croient protégées par une hypothèque de premier rang de plusieurs millions de dollars prise sur les navires et parfois ça tourne mal. Un organisme bancaire de Hong Kong l’a découvert notamment en lisant « A la Casse » n° 58. Enquête en cours… Cf. p.2.

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Recrudescence de masques usagés sur les voieries

24 juil. 2020

Recrudescence de masques usagés sur les voieries

Suite à l’utilisation massive et obligatoire de masques de protection respiratoire, il est constaté une recrudescence de masques usagés sur les voieries et dans les lieux de concentration touristique. Malheureusement, comme au début de la crise (cf. publications de Robin des Bois au mois de mars*), les consignes de gestion des masques usagés sont à nouveau inaudibles.
D’une part les masques sont des poubelles à virus divers, d’autre part ils constituent pour la faune sauvage et en particulier les oiseaux des pièges et des entraves à la mobilité.

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Recrudescence de masques usagés sur les voieries

24 juil. 2020

Recrudescence de masques usagés sur les voieries

Suite à l’utilisation massive et obligatoire de masques de protection respiratoire, il est constaté une recrudescence de masques usagés sur les voieries et dans les lieux de concentration touristique. Malheureusement, comme au début de la crise (cf. publications de Robin des Bois au mois de mars*), les consignes de gestion des masques usagés sont à nouveau inaudibles.
D’une part les masques sont des poubelles à virus divers, d’autre part ils constituent pour la faune sauvage et en particulier les oiseaux des pièges et des entraves à la mobilité.

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Les Seveso continuent à sortir de leurs cages

24 juil. 2020

Les Seveso continuent à sortir de leurs cages

La marée corrosive de chlorure ferrique qui s’est répandue dans les anses et sur le littoral de Martigues provient d’une usine historique qui fait l’objet théorique d’un plan anti-vieillissement. Le chlorure ferrique est miscible dans l’eau douce et l’eau de mer et il n’est pas possible de le récupérer comme cela se fait pour les hydrocarbures. Ce dérivé du chlore est utilisé comme désinfectant dans les stations d’épuration des eaux usées. Kem One Martigues-Lavéra produit du chlore, du chlorure ferrique, de la soude et de l’eau de javel. Le site a dû être en production accélérée et engranger des profits importants au plus fort de la crise Covid-19.

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Incendies de cathédrales

18 juil. 2020

Notre-Dame de Paris
Communiqué n°14

Les cathédrales et autres lieux de cultes historiques sont vulnérables aux incendies accidentels et aux malveillances. Robin des Bois demande à Monsieur le Premier ministre, à Madame la ministre de la Culture et à Monsieur le ministre de l’Intérieur, qui ont annoncé leur venue cet après-midi au chevet de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes, de renoncer officiellement et sans délai à une reconstruction à l’identique de la cathédrale Notre-Dame de Paris et notamment à l’utilisation du plomb. Malgré le professionnalisme et le courage des pompiers, ces incendies peuvent disperser des poussières toxiques pour les populations riveraines et l’environnement.

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Comptoir d’informations Lubrizol

17 juil. 2020

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« Lubizol »

9 juil. 2020

Ce serait effectivement une lubie, c’est-à-dire un caprice extravagant, d’augmenter maintenant les capacités de production de Lubrizol Rouen. La décision du CODERST* manque de hauteur de vue et elle encourage tous les exploitants des usines Seveso ou autres établissements sensibles qui sont ou seront soumis à des incendies majeurs ou des à explosions à reprendre leurs activités le plus vite possible au nom de la sauvegarde de l’emploi et au mépris de la protection des populations, des salariés et de l’environnement. Cette décision n’est pas seulement dure à avaler pour les riverains. Elle l’est aussi pour les millions de personnes qui vivent et travaillent autour des usines Seveso, voire au sein de ces usines. L’avis consultatif du CODERST rendu dans le huis clos de la scène rouennaise et de l’axe Seine Rouen-Le Havre est de portée nationale. Il intervient au moment où les odeurs toxiques induisant des irritations, des nausées, des migraines, des insomnies et des anxiétés redoublent à cause des conditions météorologiques et des travaux à marché forcée sur le site sinistré (la dépollution est censée être terminée fin septembre).

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Ubu, commandant du Rio Tagus

8 juil. 2020

Ubu, commandant du Rio Tagus

Sète est accoutumé aux navires sous-normes. Le premier port français d’exportation de viande sur pied accueille à bras ouverts des bétaillères hors d’âge, cruelles pour les animaux et insalubres pour les équipages. Mais c’est avec un cargo que le port de Sète a décroché le pompon et touché le fond. Le Rio Tagus est arrivé à Sète le 29 octobre 2010 avec 2700 t d’urée destinées à l’industrie locale. Depuis Sète et le Rio Tagus vivent à la colle.

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